NÎMES 200 personnes contre la loi sécurité globale
Aujourd'hui en France et donc à Nîmes, les manifestants ont exercé leurs droits fondamentaux, soit en se joignant aux Marches des libertés et des justices dans 90 villes, soit en rejoignant les cortèges syndicaux, contre la proposition de loi " Sécurité globale " et contre le chômage et la précarité.
Ils étaient environ 200 voire un peu moins, loin des chiffres d'il y a quinze jours. " Il y a beaucoup moins de monde mais je suis sûr que la fois dernière nous avions dans nos rangs des gens qui n'étaient pas forcément habitués à manifester. Là, il n'y a que les vrais de vrais, les purs, ceux qui ne lâchent jamais rien ! " avoue Antoine, un gilet jaune.
Ce rassemblement avait été déclaré et devait se dérouler avec les gestes sanitaires en vigueur. Après le 28 novembre et ses nombreuses manifs, ce samedi, la diversité et l’ampleur des cortèges devaient témoigner de l’enracinement de la contestation contre la proposition de loi " Sécurité globale " à l'heure où de nouveaux décrets viennent embrouiller la loi.
Et un autre gilet jaune de reprendre, " Alors, vous nous comprenez maintenant ? Ça fait longtemps qu'on vous dit que ce gouvernement veut nous brimer et anéantir nos libertés. On le savait mais cette crise sanitaire simulée ne fait que le souligner. Je crois au Covid mais je sais pertinemment qu'on nous ment à longueur de journée, c'en est trop. "
Pour les jeunes, qui eux aussi sont présents mais largement moins représentés que le 28 novembre dernier, " On apprend qu'on ne pourra plus militer ou se réunir dans les amphis sans craindre la présence et le matraquage des flics ! Il faut arriver à sortir ces trois décrets de la loi, non, il faut dégager cette loi ! On ne peut plus rien faire, où vont nos libertés, qui peut nous aider à part nous ? Toute ma génération regarde nos futures vies partir en miettes et personne ne fait rien, c'est décidé, je mets à agir. " C'est alors qu'une voiture de police passe sur l'avenue Feuchères. Jusqu'ici rien de spécial mais qu'escorte-t-elle ? Le traineau du Père Noël et ses rennes ! Une voix s'en émeut. " Les pauvres bêtes... exhibées comme ça en public et escortées par les poulets, on se croirait à la libération, quand même ! " Hilarité dans les rangs des manifestants.
Pour la liberté d’expression et des revendications mais aussi contre le chômage et la politique anti-sociale du gouvernement, die rassemblement devait également se dérouler dans le calme et la détermination des manifestants. Citoyens lambdas, collectifs, associations, organisations démocratiques, organisations syndicales, politiques, gilets jaunes et jeunes... toute la population pouvait se mobiliser pour exiger le retrait de la proposition de cette fameuse loi " Sécurité globale. "
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