Comme chaque année depuis 2020, Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, est venu assister à la forêt des enfants. Le principe est simple : chaque enfant de CP plante un arbre dans la ville. Après la Bastide, l’aérodrome de Courbessac, le Chemin du Pont des Isles, c’est sur une parcelle dédiée Chemin de Font Aubarne, dites "Grand terre" au Domaine d'Escattes, sur une surface totale de plus de 8 000 m², que les 1 457 élèves de CP des écoles nîmoises planteront chacun leur arbre jusqu'au 2 décembre. À la fin du mandat, ce sont environ 10 000 arbres qui auront été plantés. 

Le domaine d'Escattes accueille désormais 19 essences d’arbres d’un mètre quatre-vingts de moyenne, 11 variétés d’arbres fruitiers et 12 variétés d’arbustes. Chaque enfant installe une étiquette à son nom pour pouvoir identifier l’emplacement de son arbre avec l'objectif de revenir quelques années plus tard avec ses parents montrer fièrement que son arbre a bien grandi. Un moyen de sensibiliser les familles nîmoises à l'environnement. Le montant annuel de l’opération est de 200 000 euros pour la municipalité. 

"On est à 10, 15 demandes par mois, c'est énorme !"

À cette occasion, à un an et demi de la fin du mandat, Chantal May, adjointe déléguée à la végétalisation, partagés dresse un premier bilan : "au niveau de la Ville, chaque fois que cela est possible, qu'un espace se libère, on plante des arbres. Dès qu'un arbre est abattu, il est remplacé. Cela me tient à cœur d'améliorer le cadre de vie." L'élue, également présidente du conseil de quartier Garrigues Nord, se réjouit de l'augmentation du nombre de demandes dans le cadre du permis de végétaliser depuis février 2024 avec la possibilité de bénéficier d’une fosse de plantation, directement au sol et au pied de sa façade. 

"Cela existe depuis 2019. Avant, on avait une ou deux demandes par an, là depuis février, on est à 10, 15 demandes par mois, c'est énorme !", explique-t-elle avec le quartier Gambetta principalement porteur de cette initiative. Cette dernière est satisfaite du travail accompli. "Je n'ai plus envie d'entendre dire que Nîmes n'est pas verte, nous avons une ville très verte même s'il faut reconnaître que dans l'Écusson, c'est forcément plus compliqué", conclut Chantal May.