L'école élémentaire Paul-Marcelin, située dans le quartier de Valdegour à Nîmes, est sous la menace d'une fermeture de classe pour la rentrée 2022.

"C'est un choc". Leila Laaraj, présidente de l'association des parents d'élèves "Les enfants de demain", ne mâche pas ses mots. À l'origine de ce choc, l'annonce de la fermeture d'une classe à la rentrée prochaine à l'école élémentaire Paul-Marcelin à Nîmes, un établissement classé REP+ (Réseau d'éducation prioritaire renforcé). Dès le 10 janvier, les représentants des parents d'élèves avaient pris la plume pour alerter la direction académique des services de l'Éducation nationale. Ils avaient ainsi exprimé leur opposition "à ce projet de fermeture qui aurait pour conséquence de surcharger les classes - 27 élèves en CE2, CM1 et CM2 - ce qui entrainerait la réduction de temps individualisé et le temps consacré aux élèves en difficulté et à leur famille." Un courrier resté lettre morte.

Face à l'urgence de la situation, car la carte scolaire sera actée en début de semaine prochaine, les représentants des parents d'élèves ont sollicité une rencontre avec l'inspectrice de l'Éducation nationale afin de défendre leurs arguments. "Nous vous envoyons cet appel dans l'espoir qu'il ne vous laissera pas insensible et que vous pourrez, au travers de tous les enfants et leurs parents, changer les choses et ainsi pouvoir défendre notre cause : celle d'une école meilleure dans un quartier placé en éducation prioritaire renforcée." Pour faire entendre leur message, les parents d'élèves ont affiché des banderoles à l'entrée de l'établissement.

Stéphanie Marin