Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 08.04.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 757 fois

NÎMES Conseil municipal : le Pass Famille évolue, l'opposition fait monter le ton

Un rond-point aura pour nom celui d'Arnaud Beltrame, le gendarme assassiné lors de l'attaque terroriste de Trèbes.
Le Conseil municipal Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Le conseil municipal était convoqué en séance ce samedi matin. Marianne Crespin-Bazile, ex-UDI, a rejoint les troupes de la majorité LR et avant que l’ordre du jour ne soit débattu, l’assemblée municipale a pu voter la nouvelle dénomination du rond-point niché entre la Gendarmerie et le Commissariat de Nîmes, Avenue Pierre Gamel. Après les derniers événements qui se sont déroulés dans l’Aude, le rond-point prendra le nom du colonel Arnaud Beltrame. Autre registre, complètement différent et bien plus léger, l’émission Météo à la Carte, diffusée sur France 3, parlera de Nîmes ce lundi à 12h55.

Le rond-point Arnaud Beltrame avec au loin, sur la droite, le commissariat de Nîmes (Photo Anthony Maurin)

Passons aux affaires qui figuraient à l'ordre du jour de ce nouveau Conseil et le Pass Famille culture qui évolue encore. Élément nouveau, l’intégration du Conservatoire de Nîmes dans ce pass nouvelle mouture. La tarification progressive se fait en fonction des ressources avec plancher. Le tarif non résident est plus conséquent car 25% des élèves inscrits ne sont pas Nîmois (Le Conservatoire coûte à la Ville 3 568 000 euros pour un encaissement de 82 000 euros de recettes et compte 1200 élèves).

Dans l’opposition de gauche, Catherine Bernié-Boissard ne comprend plus les agissements des uns et des autres. « Vous démontrez que l’intercommunalité n’est pas une seconde nature pour la majorité municipale. À quoi sert cette coopération ? Pour prendre l'exemple de Valence, identique à notre ville et notre agglo, les tarifs sont valables pour toute l’agglo. C’est un vrai service public qui contribue à l’accès à la culture. Ici, les tarifs bibliothèques ont augmenté de 60% et ,selon de rapport Orsenna, l’Association des bibliothécaires de France pourrait trouver un écho à Nîmes. »

Pour le Front national, Yoann Gillet note qu' « en France rien n’est gratuit. Le problème de fond c’est une vision d’ensemble sur le territoire. Nous dénonçons l’évolution de la ville où vous attirez de plus en plus de foyers non imposables. Mais pour mettre en place une politique tarifaire attractive, il faut des ménages qui paient des impôts à Nîmes… Du social il en faut, évidemment, mais il faut aussi se tourner vers l’avenir et attirer les classes moyennes à Nîmes pour faire rentrer l’argent dans les caisses. Il faut être réaliste. »

Anthony Maurin

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