« Ce n’est pas que le festival du théâtre, mais le festival de toute la ville », lance Amélie Casasole, directrice du Théâtre de Nîmes. C’est en grande pompe que la programmation du festival Flamenco a été dévoilée, ce lundi 17 novembre. Spectacles de danse, de musique ou encore de chant vont être accompagnés d’expositions photographiques, d’une masterclass et d’une projection de film. Le tout, pour célébrer la 36è édition du festival Flamenco, qui se tiendra du mardi 13 au dimanche 18 janvier 2026. Une célébration qui s’ancre depuis maintenant plusieurs décenniers dans l’amour que porte la Ville à cette pratique. « Le flamenco, à Nîmes, c’est essentiel ! », lance Daniel-Jean Valade, adjoint au maire de Nîmes délégué à la culture.
De grands noms de l’art du flamenco, comme la danseuse Rafaela Carrasco, mais aussi des petits nouveaux font leur entrée dans la programmation de cette semaine artistique. Plus condensé, le festival nîmois s’étendra sur six jours, soit quatre jours de moins que l’édition précédente. Un choix que revendique Amélie Casasole : « On sent que ça met une ambiance de féria. On tente et si l’essai est transformé, on continuera », annonce-t-elle. Conçue pour plaire autant aux amateurs de l’art du flamenco qu’aux néophytes, la programmation est hétéroclite. Elle a été construite par l’équipe du festival au fil de « beaucoup de déplacements, de rencontres et d’échanges », explique la directrice du Théâtre, très impliquée dans la conception de ces journées dédiées au flamenco.
Des nouveautés
Au rang des petites nouveautés du festival, un concert sera organisé, pour la première fois, au sein du Centre social Jean-Paulhan. Alberto García, chanteur, et Juan Manuel Cortés, percussionniste, interpréterons des morceaux issus de leur répertoire flamenco. Gratuit sur réservation, la représentation musicale aura lieu mercredi 14 janvier, à 15 h. L’objectif affiché ? « Toucher tous les habitants, quelques soit le quartier », explique Amélie Casasole. Un peu plus tard dans la journée, les deux artistes seront au cœur d’un second concert, cette fois-ci à plusieurs mètres d’altitude. Ils performeront depuis un balcon, au niveau de la place nîmoise de la Calade. Également gratuit, ce concert débutera à 19 h et fera vibrer la place pendant une vingtaine de minutes.
Autre temps fort : Maria del Mar Suárez, surnommée « La Chachi », danseuse et comédienne originaire de Malaga, fera sa première apparition au festival. Elle présentera troisième pièce intitulée Los Inescalables Alpes, les Alpes inescaladables en français. Connue pour déconstruire l’art du flamenco traditionnel, elle l’ancre dans des perspectives plus contemporaines. « Elle a un style unique, à la convergence de plusieurs arts », explique la directrice du Théâtre. Elle sera à découvrir au travers de son spectacle, samedi 17 janvier, à 18 h, à la salle de L’Odéon, mais aussi lors d’un atelier d’initiation à la danse flamenco, dimanche 18 janvier, de 10 h 30 à 12 h.
De nombreux lieux d’exception vont être mis en lumière par cette toute nouvelle programmation. Le Carré d’Art, le Sémaphore, le musée des Beaux-Arts ou encore le musée de la Romanité accueillerons également des concerts, des conférences ou encore des expositions. Le programme complet du festival et les tarifs des différents événements sont à retrouver sur le site Internet du Théâtre de Nîmes. La billetterie ouvrira ce jeudi 20 janvier, à 9 h, sur le site Internet et en guichet. « Ça sera plein assez rapidement », conclut Amélie Casasole, enthousiaste à l’approche de cette nouvelle édition.
