Dans la soirée du 20 novembre, un rassemblement a eu lieu sur l’Esplanade à Nîmes. Agathe, qui fait partie de l’association la chorale féministe Les Simones, raconte : “La journée du souvenir trans permet de se souvenir de toutes les victimes de la transphobie. Un dépôt de bougies a été organisé pour symboliser les victimes”.

Le moniteur international indique 320 personnes tuées pour transphobie dans le monde de octobre 2022 à septembre 2023. Nix pour l’Organisation solidarité trans développe : “Nous sommes des personnes impactées par le système que nous considérons comme capitaliste, sexiste et raciste. Il faut savoir que 94 % des trans tués étaient des femmes et 50 % étaient des personnes noires. Après analyse, on se rend compte que ce n’est pas seulement de la transphobie.”

La journée du 25 novembre est instaurée depuis 1999 par l’Organisation des nations unies (ONU). La date a été choisie en mémoire des trois sœurs Mirabal. Militantes dominicaines, elles paieront cher leurs engagements. En 1960, l’homme d’État Rafael Trujillo ordonne de les assassiner. En France, une femme est tuée tous les trois jours par son compagnon ou son ex-compagnon. Cette année, un programme a été spécialement prévu pour cette journée.

Programme du samedi 25 novembre :

- 14h30 : Bar du Midi, avenue Gambetta à Nîmes, un espace de discussion sur les violences faites aux femmes

- 16h30 : un atelier de création de pancartes à la maison Carrée

- 17h30 : départ de la manifestation depuis la maison Carrée

- 20h : le vernissage d’une exposition de portraits de femmes libertaires accompagné d’un concert de la chorale féministe Les Simonesau Bar du Midi

- 20h30 : Concert de Maevol (Les mixeuses solidaires) et Epilexique (duo electro-tec)