Hier à l'Institut Saint-Stanislas de Nîmes, ils n'étaient pas beaucoup à avoir choisi allemand, mais ces élèves de 4e et 3e semblaient être ravis des activités mises en place par l'établissement, en coopération avec la Maison de l'Europe et la mobilklasse. "On a beaucoup de projets menés avec l'Allemagne au sein de l'établissement", explique Jana Császár, professeur d'allemand de la 6e à la terminale. La jeune femme, arrivée en France à 21 ans, est tombée amoureuse de la France, au point d'y rester. "Je comprends maintenant le proverbe "Glücklich wie Gott in Frankreich" (Être heureux comme Dieu en France)", sourit-elle. "En plus, l'allemand est une langue qui offre de nombreuses opportunités professionnelles", ajoute-t-elle.

Un programme conséquent

La matinée était consacrée à des quiz ludiques sur les relations entre les deux pays, animés par Lina et Éva, deux volontaires allemandes. Cela permet aussi aux élèves de savoir ce que signifie cette journée franco-allemande, de bénéficier d'un rappel historique et à ce qu'on leur présente divers programmes de mobilités. "On essaye de leur faire comprendre que la langue allemande est importante. Peu de personnes à la Maison de l'Europe demandent si c'est possible de partir en Allemagne, beaucoup de jeunes préfèrent l'Angleterre, l'Italie ou l'Espagne", affirme Michael Stange, directeur de la Maison de l'Europe.

Une fois cette animation matinale terminée, une grande table dans la cour attendait les élèves de l'établissement, qui pouvaient récupérer un drapeau, un crayon ou d'autres goodies à l'effigie de la journée. Pour marquer le coup, un menu 100 % allemand a été concocté pour le repas de midi. À 13h, un flashmob a eu lieu dans la cour de l'école.