Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 24.06.2015 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 798 fois

NÎMES Mairie : les agents demandent 100 € d'augmentation

SUD, FO et CGT veulent engager des négociations avec la mairie de Nîmes. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Les syndicats Sud, CGT et FO revendiquent, entre autre, une hausse de leurs salaires bloqués depuis 5 ans, de 100 euros.

Ce matin, une cinquantaine d'agents municipaux se sont rendus à la mairie de Nîmes pour faire entendre leurs revendications, et tenter de rencontrer le maire, ou l'un de ses représentants.

En ligne de mire, une reconnaissance insuffisante de leurs qualifications, une hausse des salaires bloqués depuis 5 ans et jusqu'en 2017, et une refonte des primes jugées inégales. "Ils ont noyé le poisson en mélangeant toutes les primes et les accordent au bon vouloir" dénonce Vincent Sanchis, porte-parole de Sud. Selon un barème de 1 à 8, le régime indemnitaire de la mairie s'étalonnerait de 80 à 5 000 euros. "Seuls les cadres peuvent toucher ces primes. Nous, on en voit pas la couleur". Une autre prime, la NBI dédiée aux missions dans les quartiers sensibles, serait trop aléatoire. "Dans une même équipe de travail, certain la touche, d'autres pas. Ce n'est pas cohérent." Depuis cinq ans, et annoncé jusqu'en 2017, le gel des salaires des agents municipaux ne passe pas non plus. Les syndicats demandent 100 euros d'augmentation. "Nous n'avons même pas de 13 ème mois. On est en dessous du privé, à qualification égale".

Fin de non-recevoir. Une première tentative de négociation est amorcée en novembre 2014, en vain. Les agents essuient une fin de non-recevoir de Jean-Yves Wozniak, directeur générale des services techniques. Quelques mois plus tard, le mouvement aurait gonflé en interne, et se répandrait dans tous les services. "Tout le monde n'est pas encore concerné, mais la sensibilisation est entrain de naitre" affirme l'un des représentants syndicaux. 3 200 titulaires et vacataires forment le corps des services des ateliers de la ville de Nîmes, avec à leur charge 114 bâtiments. Si un dialogue n'est pas établie d'ici septembre, SUD, CGT et FO n'excluent pas un mouvement de grève de grande ampleur. "Pour l'instant, on en est pas là. On veut discuter, après on verra."

Baptiste Manzinali

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