Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 25.10.2019 - corentin-corger - 3 min  - vu 1113 fois

NÎMES OLYMPIQUE Romain Philippoteaux : "Quand on s'apprécie, forcément on s'arrache les uns pour les autres"

Romain Philippoteaux face à l'ancien nîmois Denis Bouanga, désormais joueur de Saint-Étienne (Photo Corentin Corger)

La veille d'affronter Reims avec le Nîmes Olympique, Romain Philippoteaux revient sur ses débuts satisfaisants avec les Crocos, le match raté face à Amiens et sur l'ambiance particulière de ce groupe. 

ObjectifGard : Vous avez été huit fois titulaires et deux fois remplaçants en dix journées. Pensiez-vous vous imposer aussi rapidement au Nîmes Olympique ?

Romain Philippoteaux : Je me suis imposé par mes performances. Le coach m'avait enlevé contre Nice après j'ai bien enchaîné. J'ai été très régulier les matches suivants, ça m'a permis d'avoir un peu plus de crédit aux yeux du coach et de pouvoir m'imposer pour l'instant à ce poste. Après dans le foot rien est acquis. Le principal ça reste le collectif. Je suis là pour servir le groupe.

Vous avez déjà marqué deux buts cette saison, soit autant que votre meilleure performance en Ligue 1 à Lorient...

C'est vrai. Je suis à deux buts et deux passes décisives. C'est plus que ce que j'avais fait sur ma meilleure saison en Ligue 1. C'est bien ! Cette année je m'étais fixé un petit truc : cinq, six de chaque ça serait bien. Je suis bien, je suis en canne. Mais l'essentiel c'est le maintien de l'équipe. J'essaie d'apporter sans me prendre la tête.

Romain Philippoteaux a déjà marqué autant de buts que lors de sa dernière saison en Ligue 1 (Photo Anthony Maurin)

Comment expliquez-vous cette bonne forme ?

Ce n'est pas le même contexte. À Lorient, c'était un peu plus compliqué autant dans le vestiaire que dans le club. Les six premiers mois se sont super bien passés où j'ai fait ces statistiques-là. Après les deux années suivantes, je jouais un match sur deux donc pour avoir de la confiance et de la continuité c'est plus compliqué. Ici, je suis arrivé sans pression. Pour moi je redécouvrais la Ligue 1. J'ai un peu plus d'expérience.

Hormis le PSG, il n'y a que contre Amiens cette saison que nous n'avez pas tiré au but. Vous y voyez une raison particulière ? 

Ça a été mon match le moins abouti alors que j'avais été régulier. Je n'ai pas été bon. On a énormément subi après 20 minutes correctes. Ça aurait été un petit hold-up de gagner ce match. On ne méritait pas mieux que le nul même si c'est vraiment frustrant de se faire égaliser. On a beaucoup couru dans le vide et on a manqué de lucidité en attaque. D'où cette statistique que je n'ai pas tiré.

Il manquait aussi des titulaires habituels ?

L'effectif est pas pléthorique mais c'est un choix aussi. Cela permet de concerner tout le monde mais faut pas se réfugier derrière ça. Personne n'est pas indispensable.

Briançon va nous amener à la chasse et à la pêche

Avec votre maturité quand vous analysez ce groupe, vous êtes rassurés ? 

On l'a vu sur les premiers matches, on a pas été largué, hormis le match d'Amiens. Sur les autres, nous avons été volontaires et plus qu'au niveau. Après, il y aura une importance d'engranger des points au maximum pour ne pas se mettre dans une situation délicate. Moi je veux juste me sauver. Douzième, quinzième place ça veut dire quoi ? Financièrement cela apporte quelque chose au club après la finalité c'est que l'on reste en Ligue 1. Même si ce n'est que positif de terminer plus haut  Si on se sauve à l'arrache, on aura réussi ce que peu de gens auraient peut-être pensé en début de saison.

Qu'avez-vous découvert de nouveau depuis votre arrivée à Nîmes ?

Venant du Sud, je joue à la pétanque. Mais j'avais perdu ça parce que je jouais dans des clubs où forcément ce n'était pas trop la culture. Je me suis remis pas mal aux boules. On joue pas mal à la coinche. On fait plein de choses. Anthony Briançon va nous amener à la chasse et à la pêche. Après Paul Bernardoni veut que l'on se fasse de deux trois trucs sur le cyclisme. De se voir dehors, après sur le terrain ça se ressent. Quand on s'apprécie entre joueurs, forcément après on s'arrache les uns pour les autres. C'est la force de ce vestiaire.

Propos recueillis par Corentin Corger

Corentin Corger

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