Hier jeudi, juste un peu après 19 heures, l'ancienne députée et ex-présidente de la commission de la Défense nationale et des Forces armées a été élevée au rang de chevalier de la Légion d'honneur au Palais de la Légion d'honneur à Paris. Des mains de François Lecointre, général d'armée, chef d'état-major des armées, grand chancelier de la Légion d'honneur désormais.

Entourée de ses proches et amis, de sa famille, mais aussi de nombreuses personnalités, notamment la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq, l'ancienne ministre des Armées Florence Parly ou encore Richard Ferrand, ancien ministre et ex-président de l'Assemblée nationale. L'ancien secrétaire d'État et sénateur Jean-Marie Bockel. Sans compter les acteurs politiques gardois de premier plan : Franck Proust, le président de Nîmes métropole, le sénateur Denis Bouad, la vice-présidente au Conseil départemental du Gard, Amal Couvreur, le maire de Bellegarde et président de la CCBTA Juan Martinez ou encore le vice-président à l'Agglo et élu nîmois Bernard Angelras. 

Dans l'assistance, on pouvait reconnaitre aussi le monde médical nîmois avec l'ancien directeur général du CHU de Nîmes, Nicolas Best et les présidents successifs de la Commission médicale, les professeurs de la Coussaye et Michel Prudhomme. Ainsi que des anciens patrons du groupement de gendarmerie du Gard, les colonels Stéphane Lacroix et Laurent Haas.

Après quelques mots du général Lecointre rappelant le parcours de la Nîmoise et son indéfectible amitié, Françoise Dumas, dans un discours émouvant, a rendu hommage à toutes les femmes et les hommes qui ont traversé sa vie... Elle a aussi exprimé son entière gratitude envers l'école républicaine. Et les différentes structures de la République qui lui ont permis d'accomplir un parcours exceptionnel au service des autres. Ainsi, la petite gardoise, fière de ses origines cévenoles, assistante sociale dans les quartiers Est de Nîmes, a pu gravir, marche après marche, les jalons pour parvenir aux arcanes du pouvoir. 

Mais ce que la femme politique retient avant tout, c'est son engagement aux côtés des militaires. Une deuxième famille désormais pour elle. Heureuse de cette distinction, elle a aussi fait le serment, devant des témoins, de s'engager encore davantage demain. En ces temps troublés et dans un monde plus incertain, plus qu'hier, la nécessité de s'appuyer sur les forces armées, rempart de notre protection et de nos démocraties.

Désormais présidente de la commission nationale indépendante Harkis, Françoise Dumas a tenu enfin à souligner son attachement profond à la cause des Harkis. Particulièrement sensible au destin des descendants de Harkis, elle avait participé à l’élaboration de la loi du 23 février 2022 pour la juste réparation des préjudices subis par les Harkis et leurs familles. Des représentants des Harkis qui avaient aussi fait le déplacement à Paris pour rendre hommage à cette femme politique, décidément pas comme les autres...