Avec ses homologues des trois autres communautés de communes concernées, le maire de Corconne, Lionel Jean, expliquait à la déchèterie de Ganges, ce lundi, que le SYMTOMA ne pourrait plus collecter le plâtre usagé dans ses huit déchèteries (à relire ici). Ce qui concerne 26 communes sur les 34 de la communauté de communes, car huit communes du Piémont cévenol sont adhérentes du SITOM Sud Gard, avec des communes de six autres intercommunalités, autour de la déchèterie de Saint-Bénézet.
"Sur le SITOM, je ne sais pas s'ils vont laisser les communes récupérer le plâtre, explique Lionel Jean, en charge de la gestion durable des déchets pour la communauté de communes. Mais on ne va pas mettre de quoi récupérer le plâtre à la déchèterie de Saint-Bénézet, si ça n'est pas possible pour les deux autres déchèteries" (Liouc et Saint-Hippolyte-du-Fort, NDLR). La situation a, depuis, évolué favorablement (lire la note en fin d'article).
"S'il n'y a pas de repreneur à la Verrerie de Vergèze, il faudra envoyer le verre vers Béziers, soit un surcoût de 15,24 € par tonne."
Le sujet du plâtre s'ajoute à la problématique de la récolte du verre. "Le SYMTOMA "produit" 2 000 tonnes de verre par an, explique Lionel Jean. S'il n'y a pas de repreneur à la Verrerie de Vergèze, il faudra envoyer le verre vers Béziers, soit un surcoût de 15,24 € par tonne." La préfecture du Gard doit donner une réponse à cette question dans les premiers jours d'octobre.
Mais, pour les communautés de communes, ces incidents et contretemps s'ajoutent à la hausse mécanique annuelle importante du fonctionnement de la gestion des déchets. Sans parler de celui des investissements : en Piémont cévenol, les travaux de réhabilitation de la déchèterie de Saint-Bénézet ont commencé le 23 septembre, pour un coût de plus de 450 000 € HT.
Ce jeudi matin, Valobat a finalement écrit au SYMTOMA qu'il suspendait sa propre mesure et ne retirerait finalement pas les bennes pour le plâtre au 1er octobre, "conscients des contraintes générées pour vous et vos administrés". Valobat dit vouloir proposer "prochainement des solutions alternatives" mais s'engage à conserver les bennes au 1er octobre.