Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 25.04.2013  - 3 min  - vu 96 fois

PRIX HEMINGWAY Le mémorable solo de José Tomas aurait encouragé les nouvellistes à lever "l'encre"

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"Dans la ville où naquit Jean Paulhan qui fut un découvreur de grands talents, ce prix littéraire d'exigence et de qualité imaginé par Simon Casas et Marion Mazauric à laquelle il me plaît de rendre hommage pour l'intelligence de ses choix et la qualité exceptionnelle qu'elle impulse, honore la créativité de Nîmes. Et nous sommes fiers de compter parmi les partenaires privilégiés de cette manifestation littéraire, devenue une institution". C'est en ces termes et sur un ton qui en disait long sur sa passion dévorante pour les belles lettres, que Daniel-Jean Valade, adjoint au maire, délégué à la Culture et à la Tauromachie, a salué le Prix Ernest Hemingway de  littérature et tauromachie dont l'édition 2013, neuvième du nom, a été présentée, ce jeudi, des salons de l'hôtel Imperator.

Porté à bout de bras par une quarantaine de bénévoles de l'association "Les Avocats du Diable" présidée par Daniel Pruvot, le Prix Hemingway qui célébrera la saison prochaine le X ème anniversaire de sa création, confrontera cette année les nouvelles (22 500 signes maxi) de 19 auteur(e)s, sélectionné(e)s par un premier jury parmi 169 manuscrits : 76 écrits en langue française, 87 en langue espagnole et, enfin, 1 en langue anglaise. A noter le succès croissant de ce concours de nouvelles (37 manuscrits pour la première édition) qui est, il est vrai, le mieux doté de France (4 000 €, un abonnement aux Ferias de Nîmes et Valence... ainsi  qu'un verre de Chivas offert chaque jour, sous le regard d'Hemingway, au bar de l'Impé), ainsi que la participation grandissante de nouvellistes originaires d'Amérique latine (Mexique, Colombie, Cuba, Argentine...)

La sélection finale a été transmise ce mercredi soir, par courrier, à tous les membres du jury présidé par Laure Adler, auprès de laquelle on retrouve Simon Casas, Marion Mazauric, Carole Chrétiennot, Marianne Lamour, Michel Cardoze, Pierre Leroy, Eddie Pons, Jean-Paul Didierlaurent, lauréat du Prix 2012, et Jacques Olivier Liby, qui remplace momentanément Claude Sérillon, pris par ses nouvelles fonctions auprès de François Hollande. A entendre Dolorès Coeffic, vice-présidente de l'association "Les Avocats du Diable" et Jacques-Olivier Liby dont on le louera jamais assez le dévouement à ce prix, la cuvée 2013 serait passionnante : "Un tourbillon d'images, de sentiments, de couleurs et de parfums" où, pour être le plus souvent omniprésent - notamment dans les textes provenant d'Amérique latine - le grand Hemingway voisine avec cet autre inspirateur de prestige qu'est José Tomas, dont le solo du 16 septembre dernier dans l'amphithéâtre de Nîmes, aurait visiblement laissé des traces dans les mémoires... et les encriers. A la bonne heure !

La lecture des nouvelles finalistes se déroulera dans les chiqueros des arènes le samedi 11 mai à partir de 20 h, assortie d'un apéritif dînatoire offert par l'UCTPR et les "Brandades Raymond" (le nombre de places étant limité à 150, il est recommandé de réserver auprès de residence@audiable.com). Le samedi 18 mai, de 15 h 30 à 17 h 30, Jean-Pierre Laurent, lauréat du Prix Hemingway 2012, dédicacera son recueil à la librairie Teissier, 11, rue Régale. le Prix Hemingway 2013 sera décerné le samedi 18 mai à 21 h aux Arènes, à l'issue de la corrida, alors qu'une lecture des nouvelles finalistes sera proposée les samedi 18 et dimanche 19 mai dans les Arènes, de 10 h 15 à 11 h, ainsi que le lundi 20 mai à 14 h dans les jardins de l'hôtel Imperator.

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