Publié il y a 19 jours - Mise à jour le 24.09.2024 - TA - 2 min  - vu 429 fois

SAINT-ALEXANDRE Maison de santé : l’association l’Espéran répond au RN spiripontain

Le maire de Pont-Saint-Esprit Valère Segal

- Photo : Thierry Allard

La semaine dernière, dans le cadre de la polémique concernant l’abandon par la mairie de Pont-Saint-Esprit de l’accueil de médecins salariés par la Région, le Rassemblement national spiripontain était monté au créneau.

Le groupe d’opposition municipal affirmait ainsi que « Cette énième promesse non tenue interroge quant aux vraies intentions de Monsieur Segal (le maire de Pont-Saint-Esprit, ndlr) qui participe, dans le même temps que ce refus, à l’ouverture d’un cabinet médical de télémédecine sur la commune voisine de Saint-Alexandre. » L’association qui gère la maison de santé de Saint-Alexandre répond.

L’association de l’Espéran, c’est son nom, tient, dans un communiqué, « à clarifier des sous-entendus non corrects parus dernièrement dans la presse concernant la mise en place du cabinet médical de téléconsultation en médecine générale au sein de la Maison de Santé de l'Espéran à Saint Alexandre. »

« Ces propos tendent à faire croire qu’il y aurait un lien d’intérêt financier de la part du Dr Valère Segal, maire de Pont Saint Esprit, concernant ce nouveau service de télémédecine accompagné d’une infirmière, projet pilote puisqu'il est le premier à être installé dans le Gard, poursuit le texte signé par la présidente de l’association Virginie Bérard. Ce service n’a aucun but lucratif, il pourrait même ne pas être pérenne si aucune aide ne vient le soutenir. A ce jour, il a reçu uniquement le soutien du FDVA (Fonds de développement de la vie associative). »

Concernant le rôle du maire de Pont Valère Segal, « Il a apporté à ce dossier son expertise médicale bien avant d’être maire et une fois élu il a eu un rôle facilitateur faisant le lien avec la CPTS Vallis Bona (communauté professionnelle de territoire de santé), affirme l’association. Il est rappelé que ce nouveau service à la population est une pierre à l’édifice pour lutter contre la désertification médicale qui touche notre territoire depuis des années et ne se substitue pas au besoin de faire venir physiquement des médecins sur le territoire. »

TA

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