En 2024, la brigade de gendarmerie Petite Camargue - Costières s'installait à Aimargues. "Dans le cadre du plan "239 nouvelles brigades de gendarmerie", chaque département avait proposé la création d'une gendarmerie en plus, qui rayonne sur un secteur, explique le colonel Emmanuel Casso, commandant du groupement de gendarmerie du Gard. Dans le département, trois demandes avaient été validées : Aimargues, Saint-Hippolyte-du-Fort et Saint-Jean-du-Gard."

Un courrier du 5 septembre du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, adressé au sénateur du Gard Laurent Burgoa, vient confirmer l'implantation "dans le courant de l'année 2026. Le préfet et le commandant du groupement de gendarmerie départementale pourront vous renseigner concernant les modalités de création de cette nouvelle unité", écrit le ministre. 

"À l'origine, il s'agissait de six personnels, avance le maire de Saint-Hippolyte, Bruno Olivieri. On sera leur base logistique mais ce sont des gendarmes de terrain." Le colonel Casso confirme : "Il s'agit de mieux couvrir les territoires un peu isolés. Ce sont des gendarmes qui vont au contact des gens, mais ne font pas d'accueil du public." Ils viennent donc en complément de la caserne existante

Entre le maire et le patron des gendarmes, la satisfaction est partagée. "Bien sûr que je suis content, s'enthousiasme Emmanuel Casso. Compte tenu des containtes budgétaires, on avait des craintes. Mais le Gouvernement a confirmé que le plan se poursuivait quoi qu'il arrive..." Côté mairie, on est d'autant plus satisfait que "c'est sujet sur lequel on s'était fortement mobilisés. On a proposé des solutions en termes d'accueil (les anciens locaux du Trésor Public, boulevard des Remparts, NDLR), des locaux et on a commencé à les réhabiliter. Mais en restant prudents. J'en parlais au préfet chaque fois que je le voyais." Un préfet qu'il espère justement croiser ce mardi, alors qu'un autre dossier l'amène en préfecture.

Tous les acteurs auront donc l'occasion de se croiser prochainement, Emmanuel Casso souhaitant "retravailler avec la mairie sur l'aspect logistique". Mais ce sera sans doute sous la houlette d'un nouveau ministre de l'Intérieur.