Publié il y a 1 h - Mise à jour le 12.12.2025 - MP - 2 min  - vu 280 fois

SAINT-BÉNÉZET Corps calciné : quatre hommes placés en détention provisoire

Cécile GENSAC
Corentin Corger

La procureure de Nîmes vient de faire un point sur l’affaire du jeune homme de 19 ans tué et calciné à Saint-Bénézet, en juillet dernier. Cécile Gensac a annoncé que six hommes sont mis en examen dans cette affaire, dont quatre placés en détention provisoire. 

En juillet dernier, un corps partiellement calciné est retrouvé dans la commune de Saint-Bénézet. À côté de celui-ci, des douilles sont découvertes par les techniciens en investigation criminelle. Après examen du corps et grâce aux empreintes de la victime, on apprend qu’il s’agit d’un jeune homme de 19 ans, originaire de la région parisienne. L’après-midi même, des vidéos d’une violence extrême, où l’on voit un homme ligoté puis exécuté, sont diffusées sur les réseaux sociaux.

On découvre ensuite qu’il s’agit du même jeune homme. La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) du Gard et de l’Hérault est rapidement saisie de l’enquête et pointe un probable règlement de comptes lié à la drogue. « Une enquête de flagrance est ouverte pour meurtre en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime », indique la procureure de Nîmes, Cécile Gensac. En début de semaine, huit personnes ont été interpellées concernant cette affaire.

Six hommes mis en examen, dont un mineur

Le procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, a tenu ce vendredi une conférence de presse pour faire le point sur l’enquête concernant ce meurtre qui avait provoqué une onde de choc nationale.

Six hommes, âgés de 17 ans et 11 mois (mineur), 18, 18, 18, 23 et 27 ans, ont donc été mis en examen pour des infractions distinctes, mais liées à la commission du meurtre "association de malfaiteurs, complicité de meurtre en bande organisée, participation à la préparation d’un crime aggravé, destruction de biens, détention d’armes et diffusion d’images violentes", indique Cécile Genzac.

Les profils judiciaires sont hétérogènes : le mineur et deux jeunes majeurs, présentés hier, n’avaient que des antécédents légers (mesures éducatives pour vol ou complicité dans la vente de stupéfiants), tandis qu’un des majeurs récemment placé en détention provisoire comptait dix-neuf condamnations, dont plusieurs pour des faits de violence, vol ou trafic de stupéfiants. Lors de la conférence de presse, la procureure a précisé que l’instruction se poursuivra sous la direction du même magistrat instructeur. Le juge des libertés et de la détention doit encore se prononcer pour certains des mis en examen.

Il avait été "repéré"

Enfin, Cécile Gensac en a dit un peu plus sur la victime, un "jeune homme originaire de Tremblay-en-France (93), sans profession" qui avait décidé de "prendre le train pour rejoindre le sud de la France aux alentours du 11 juillet". Entre son arrivée à Nîmes le 12 juillet, et le 15 juillet, date de la découverte de son corps, ce jeune homme connu des autorités pour deux procédures d'usage de stupéfiants "s'est adonné à la revente de stupéfiants, notamment dans le quartier Pissevin". C'est là qu'il aurait été "repéré" et "qu'il a fait l'objet d'un enlèvement suivi de meurtre". 


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