TOUT SUR L'ÉCRAN The Babooshka, l'ambassadrice nîmoise d'Instagram
Ils sont Gardois et font carrière sur le web ainsi qu'à la télévision. Voici le portrait de youtubeurs, instagrameurs, tik-tokeurs et candidats de téléréalité locaux. The Babooshka est la référence en matière d’influenceuse mode sur Nîmes. Malgré sa notoriété, cette mère de famille continue de mener une double vie en gérant un cabinet d’orthoptie. Une vie à cent à l’heure qui lui correspond. Un article publié dans le numéro onze de notre magazine sorti en janvier 2021 et que l'on vous propose de retrouver sur notre site en ces fêtes de Noël.
Avant de percer sur Instagram, The Babooshka a déjà réussi professionnellement. Native de Clarensac, Charlene fait ses études à Nîmes (collège Feuchères, lycée Camargue et faculté de médecine au CHU Carémeau) avant de poursuivre sa formation d'orthoptiste à Montpellier. Une profession paramédicale qui consiste à s'occuper de la rééducation des fonctions visuelles. Cette major de promotion obtient son diplôme en juin 2014 et prend ses fonctions dans un cabinet nîmois dès le mois de septembre. Depuis, elle gère son propre cabinet et pratique aussi l'ophtalmologie.
L'aventure sur Instagram démarre quasiment en parallèle. The Babooshka, inspirée du nom d'une chanson de l'artiste anglaise Kate Bush datant de 1980 qui signifie "grand-mère" en russe, crée son profil le 22 juin 2013. "J'ai toujours aimé la mode et je suivais des blogs. Alors quand Insta est apparu j'ai continué", explique Charlene qui n'hésite pas aussi à poster ses tenues. La mayonnaise prend, sa communauté s'étend progressivement jusqu'à atteindre la barre des 100 000 abonnés. Quelle est donc la recette de son succès ? "J'ai toujours associé des accessoires de luxe comme les sacs avec des marques plus accessibles. Et puis j'ai pris la bonne vague. C'est plus difficile de démarrer maintenant."
"Je me sens plus importante au cabinet que sur les réseaux"
Une part de rêve et de Madame tout le monde qui plaît. En suivant The Babooshka, les fans de mode ont le sentiment de suivre une personne qui vit dans le même univers, loin des storys à gogo et d'une vie essentiellement faite de luxe à Paris ou Dubaï. Si depuis quatre ans, elle pourrait largement vivre de son activité d'influenceuse, la Gardoise continue d'accueillir ses patients et ne souhaite pas arrêter. "Je veux conserver un pied dedans et un pied dehors. Mes parents m'ont payé des études pour avoir un métier, si les réseaux s'arrêtent qu'est-ce que je fais ? Je me sens plus importante au cabinet que sur les réseaux", confie-t-elle en toute humilité.
À titre de comparaison, régler les problèmes de vue des gens est forcément plus gratifiant que de leur donner des idées sur la manière de s'habiller. Une vocation et une passion qu'elle parvient à combiner même si les journées sont bien remplies. "Je travaille de 8 h 30 à 19 h. Je prends dix minutes le midi pendant ma pause pour poster quelques photos. Et un peu plus de temps le soir car je ne me couche pas avant 1h du matin." Depuis le 15 mars 2020, elle doit aussi s'occuper de son fils, Achille. Des journées chargées qui ne lui laissent que peu de temps pour se consacrer à son compte.
Un shooting pour Yves Saint Laurent
"Je suis un peu hyperactive. Je ne peux pas rester sur mon canapé à ne rien faire. Je ne dors pas beaucoup. Mais je ne me plains pas et je suis toujours positive." Du coup, son activité sur les réseaux est limitée à la publication des photos des tenues qu'elle porte au quotidien. La Nîmoise veut néanmoins profiter de sa passion et prend le temps d'accepter certaines collaborations. Si elle fait des partenariats avec les marques de vêtements Seven August, Saaj Paris ou encore Prescription Lab (box beauté), Charlene a pu créer sa propre collection avec Orta Store et même participer à un shooting pour Yves Saint Laurent.
"Parfois par manque de temps, j'ai dû refuser des propositions qui m'auraient énormément plu, concède-t-elle mais sans jamais regretter. Après, je me dis qu'il y en aura d'autres." L'instagrameuse prône le Made in France et veut promouvoir des petites marques françaises, à l'image de Valentinastore. Si elle aime faire partager ses goûts vestimentaires, la jeune femme apprécie l'échange avec ses followers. Suivie par 55% de femmes âgées de 25 à 34 ans, ses storys sont vues par près de 90 000 personnes. Alors forcément quand elle fait une pause de trois jours pendant les fêtes, c'est la panique.
"Je m’expose mais ne me surexpose pas"
"J'ai reçu de nombreux messages me demandant si j'allais bien, si je n'étais pas malade", avoue-t-elle, touchée par cette bienveillance. Au-delà des tenues, c'est aussi la vie intime de The Babooshka qui intéresse. Si la mère de famille met en avant son bébé, tout en cachant au maximum son visage, son compagnon refuse d'apparaître. L'orthoptiste veut quand même faire attention et protéger son entourage : "Je m'expose mais ne me surexpose pas." Pour rester en contact avec sa communauté, outre les traditionnels concours ou les calendriers de l'Avent, The Baboohska fait du vide dressing en vendant ses vêtements d'abord à ses fans, au lieu de passer par des sites dédiés.
Outre la mode, désormais elle partage la construction de sa nouvelle maison. "J'adore aussi la décoration. Tout en restant discrète, j'ai envie de faire part de l'avancée des travaux." Une manière aussi de se diversifier même si elle n'en a pas forcément besoin puisqu'il ne s'agit pas de son activité principale mais d'un complément très intéressant. Une Nîmoise fière de sa ville, où elle réside, même si elle ne met pas trop en avant certaines boutiques par peur de créer des jalousies. Elle n'a pas souhaité non plus utiliser son image pour faire la promotion du restaurant thaïlandais "ô Bành Mi" géré par son compagnon.
Même si The Babooshka trouve que certaines marques manquent clairement dans l'Écusson : "Si la mairie me sollicitait, je saurais quoi y mettre", elle ne veut pas en partir. "J'aime ma ville et elle est très belle." Une femme qui veut se comporter comme les autres : "Je ne me prends pas pour une star. En dehors des réseaux je ne suis personne." Une Instagrameuse presque comme tout le monde !
Corentin Corger
Biographie en bref : The Babooshka. État civil : Charlene Cochard, 30 ans. Nîmoise. Instagrameuse. Activité principale : Mode. Nombre d’abonnés : 247 000, inscrite depuis le 22 juin 2013.
Important ! Cet article est un extrait de Objectif Gard, le magazine. Rendez-vous chez votre marchand de journaux pour acheter le dernier numéro. Découvrez le sommaire en cliquant sur le module ci-après :
Actualités
Voir PlusActualités
FAIT DU SOIR En images : 40 ans et un héritage retrouvé pour le 1er Régiment étranger de génie
Alès-Cévennes
SAINT-JULIEN-LES-ROSIERS Le nouveau carré militaire inauguré dans le recueillement
Actualités
NÎMES OLYMPIQUE Les Crocos qualifiés, Aimargues n'a pas démérité
Actualités
PONT DU GARD Exposition, ateliers en famille, visites : le programme de l’automne
Actualités
NÎMES Préparez le plus beau jour de votre vie au Salon du mariage
Actualités
JEU CONCOURS Gagnez vos places pour le concert des Ladies Ballbreaker le 18 octobre
Actualités
NÎMES La manade Devaux remporte la finale du concours d'abrivado de Nîmes métropole
Actualités
LE GRAU-DU-ROI Octobre rouge au phare de l'Espiguette
Actualités
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce vendredi 11 octobre
Actualités
NÎMES Honneur au droit à l'Université de Nîmes
Actualités
BAGNOLS/CÈZE Les nouvelles voitures électriques sont au Salon de la mobilité
Actualités
BAGNOLS/CÈZE En images : la fête du vélo et de la marche, « pour donner une dynamique »
Actualités
UZÈS Catherine Dolto donne une conférence à l’Ombrière
Beaucaire