Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 25.03.2013  - 2 min  - vu 141 fois

VIADUC DE COURBESSAC Les usagers et la CGT ne vont pas bouder leur plaisir, mais...

Ils étaient nombreux ce lundi soir sur le quai de la gare d'Alès, réunis sous les drapeaux de la CGT et les banderoles du collectif des usagers pour fêter la mise en service ce matin du viaduc de Courbessac. Une grande victoire pour la CGT qui a été pendant longtemps la seule à défendre ce projet qui remonte en 1942.  Thierry FERRE, avec sa double casquette CGT /Usagers nous le rappelle. "En 1995 alors qu'il n'y avait plus que 200 voyageurs jours entre Nîmes et Alès, nous avons bien été les seuls à proposer de faire sauter ce verrou technique à Courbessac. Aujourd'hui il y a plus de 2000 voyageurs/jour et on parle même de projections à 4000". Même discours de Jean MICHEL, président de l'association qui rappelle que ce viaduc c'est bien plus que 8 minutes gagnées sur le parcours mais qu'il permet surtout à la ligne Alès-Nimes de s'insérer dans le trafic plutôt que de le couper et ainsi de rétablir toute la continuité. "On ne va donc pas bouder notre plaisir", dit le président "mais..."  Il reste en effet de nombreuses préoccupations, la première étant la ligne Alès Bessèges dont l'avenir n'est toujours pas assuré. Malgré les discours il y a bien lieu de s'inquiéter dans les faits car la ligne est déjà fermée depuis le 7 juillet entre St Ambroix et Bessèges et les trains ont été remplacés par des bus sur le reste du tronçon depuis le 14 octobre 2012. "Il faut maintenir la mobilisation (la pétition qui circule a déjà obtenu plus de 2000 signatures) explique Jean MICHEL, pour l'instant nous n'avons eu que des larmes de crocodiles.  Aussi, si je salue la réalisation du viaduc, je remettrai deux "cartons rouges" l'un à la SNCF et l'autre à la région, pour abandon des usagers. Dans un discours fleuve, Fanck TAVARNER pour la CGT a rappelé toutes les menaces qui pèsent sur l'avenir du rail avec l'annonce de 10.000 kilomètres de suppression de voies peu fréquentées au national. Sur le pan local aussi, où la CGT demande la réouverture de la garde de Chamborigaud et condamne les réductions d'horaires en gare (comme à Langogne, Génolhac...) ou encore la suppression des ventes en gare à Bessèges. Le syndicat CGT qui a demandé à prendre la parole le 11 avril lors de l'inauguration (officielle cette fois) du viaduc.

Raphaël MOTTE

raphael.motte@objectifgard.com

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