Un lieu tout sauf choisi au hasard : « Nous avons voulu une Sainte-Barbe qui rassemble les deux centres de secours, et quoi de mieux que Pujaut, une commune qu’ils se partagent », explique la cheffe des deux centres de secours, la lieutenant hors-classe Émilie Chambonnet. En poste depuis septembre, elle a pris la suite de la capitaine Segura.
Dans son discours, la patronne des pompiers villeneuvois et anglois a salué « des hommes et des femmes engagés, courageux et disponibles », qui ont, à ce jour, réalisé « 3 400 interventions, 3 700 sorties d’engins et transporté 2 844 personnes au centre hospitalier. » De quoi illustrer « la prépondérance des recours à personne, qui donne à nos équipes le sentiment, parfois, de tenir à bout de bras le système de solidarité », rajoute-t-elle. Y compris hors de leurs heures de service, puisque les sapeurs-pompiers « donnent de leur temps en participant à des manifestations toute l’année », rappelle-t-elle.
Puis le directeur du SDIS 30, le colonel hors-classe Thierry Carret, qui assure sa dernière salve de cérémonies de Sainte-Barbe puisqu’il quittera ses fonctions courant 2026, lancera aux sapeurs-pompiers présents : « Je suis fier de vous. » Et de se lancer dans un plaidoyer, à l’heure où les finances publiques se contractent, pour « ne pas baisser la garde » et poursuivre les efforts engagés depuis 2019.
D’autant que cette année, « nous enregistrons une hausse de 6 % du nombre d’interventions », dans un département qui concentre tous les risques, notamment « 120 jours de vigilance météo par an », rappelle le colonel. Un département qui « nécessite un SDIS à la hauteur des risques auxquels la population est confrontée. »
La maire de Pujaut, Sandrine Soulier, prendra la parole ensuite pour dire toute « la reconnaissance pour la qualité du service rendu » par les pompiers, « des acteurs incontournables de la vie locale ». « Nous sommes très, très satisfaits de l’action des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires », reprendra ensuite le président du conseil d’administration du SDIS, Alexandre Pissas.
Sur les questions budgétaires, « partout ce n'est pas simple, mais on finit par y arriver, il ne faut pas sacrifier le potentiel opérationnel qui permet à la population d’être en sécurité, et ne pas revenir sur les acquis sociaux », avance l’élu.
