Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 27.06.2020 - anthony-maurin - 2 min  - vu 196 fois

VITICULTURE Les IGP du Gard veulent jouer l'anticipation

Denis Verdier, président des vins IGP du Gard (Photo Achives Anthony Maurin).

Anticiper les prochaines vendanges et les prochains actes des négociations commerciales, et tout ça avant le 15 août, voilà le but de la requête soumise par Denis Verdier, président de la fédération des vins IGP du Gard, à la Commission européenne.

Pour arriver à un tel résultat en période de crise, Denis Verdier use des arguments d'actualité. " Dans le contexte social et économique grave que nous connaissons malgré les efforts de l'État, de l'Europe et des collectivités il nous revient la responsabilité, en tant que mandataires des producteurs, d'agir de concert et avec rapidité. "

Une lettre est partie à destination de Janusz Wojciechowski, commissaire européen à l'agriculture. Une démarche commune (Aude, Hérault et Gard) qui fait référence au règlement européen qui encadre l'organisation des marchés et qui permet de déroger à l'article 101 du TFUE et d'agir en " accord, décisions et pratiques concertées durant les périodes de déséquilibres graves sur les marchés. Dans la mesure où ces accords et décisions ne nuisent pas au bon fonctionnement du marché intérieur… " Telle est leur volonté !

Les plus belles grappes du cru (Photo Archives Anthony Maurin).

Des plans de relance, au niveau européen et national, portant principalement sur la distillation de crise, les prêts garantis de l'État ou l'appui à des mesures sociales... et au niveau de la Région. Denis Verdier poursuit, " Cet article permet une gestion de marché encadré sur une période courte de six mois. Celle-ci nous permettrait de penser la régulation des marchés en qualité, quantité et valeur ajoutée équitable entre les acteurs cités plus haut sans oublier la distribution. "

Pour le Gardois qui demeure ferme, les choses sont claires : " Il nous revient donc l'impérieuse nécessité de préserver le tissu des entreprises qui font le marché, dans sa diversité. Elles ont permis de rendre notoires et demandés nos vins d'Occitanie. Nous devons, sans doute, faire face à des risques spéculatifs avec des prix " abusivement bas " pour profiter des difficultés de certains que la réglementation précise. "

Anthony Maurin

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