Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 01.03.2024 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 2196 fois

ALÈS/NÎMES Accident de la circulation : une dame décède, le conducteur condamné à de la prison avec sursis

Ce conducteur à l'origine d'un accident mortel sur la commune de Saint-Gilles écope de 2 ans de prison avec sursis et à une annulation du permis de conduire.

Il est un peu plus de 8h, ce 18 juillet 2023, lorsqu'un terrible accident de la circulation survient sur la route, commune de Saint-Gilles. Des témoins ont vu quelques secondes avant une camionnette se déporter sur la voie de circulation d'en face. Il n'y a pas de traces de freinage de la part du conducteur du fourgon qui évoque un malaise au volant. En face dans le véhicule, une épouse, une maman, "le soleil de cette famille", selon les propos de Maître Valérie Devèze, va décéder dans cette tragédie... "L'intime conviction de cette famille depuis le décès, c'est que la tragédie résulte du téléphone portable qui était consulté par le conducteur d'en face", estime l'avocate nîmoise, partie civile pour la famille qui a perdu un être cher. D'autant qu'un peu avant Me Dévèze avait interrogé le conducteur "fautif" sur ce malaise. Et l'avocate de relever que lorsqu'il a été pris en charge par les secours, le conducteur à l'origine de l'accident n'a jamais mis en avant ce malaise. 

Le conducteur fautif débutait sa journée de travail

Un conducteur venu d'Alès, âgé de 25 ans, qui commençait ce jour-là sa tournée avec le fourgon. Les analyses prouvent qu'il n'était pas sous l'emprise de stupéfiants ou d'alcool. Il est poursuivi devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour "homicide involontaire par conducteur" et "conduite excessive d'un véhicule". "On est d'après les éléments du dossier dans quelque chose qui aurait pu être évité". "Des témoins ont vu une camionnette se déporter et la thèse du malaise il n'en fait pas état au médecin ", estime le procureur. "Lorsque l'on est au volant on se doit d'être attentif, d'être maître de son véhicule", complète le représentant du parquet. 

"Il n'est pas démontré qu'il était avec le téléphone dans les mains au moment de l'accident", tranche l'avocat du prévenu, maître Joris Numa. "Il débute sa journée, il n'est pas dans un état de fatigue, mais il fait un malaise et il perd connaissance ", complète l'avocat alésien. "À mon sens il n'y a pas de responsabilité pénale, même s'il y a une responsabilité morale car cet accident il y pensera chaque jour", insiste Me Joris Numa. 

Le tribunal a condamné ce conducteur qui n'était pas connu de la Justice jusqu'à ce dossier, à 2 ans de prison avec sursis et à une annulation du permis. 

Boris De la Cruz

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