Publié il y a 10 min - Mise à jour le 26.11.2025 - Abdel Samari - 2 min  - vu 42 fois

ÉDITORIAL Vincent Bastide, chef d'entreprise victime d'une société de plus en plus violente ?

Photo Boris de la Cruz

Ce phénomène du home-jacking ne touche donc plus seulement les personnalités très exposées avec l'exemple nîmois de lundi soir.

Depuis hier, c'est la sidération à Nîmes après l'annonce par Objectif Gard au petit matin du home-jacking subit par Vincent Bastide, le président directeur général du fleuron gardois, Bastide le confort médical. Ce patron nîmois, respectable et respecté, s'est retrouvé piégé en sortant de son entreprise par trois hommes armés qui semblaient avoir minutieusement préparé leur coup. Embarqué dans son propre véhicule, forcé par les malfrats à ouvrir les portes de sa maison dans laquelle se trouvaient ses propres fils. Le calvaire ne s'est pas arrêté là. Le dirigeant a été frappé au visage, aspergé de javel. Insupportable ! La peur pour sa vie et celle de ses enfants. L'un des deux qui, fort heureusement, a gardé son sang-froid. Caché, il a pu joindre les policiers qui sont arrivés rapidement sur place. La suite de l'histoire a été étalée dans tous les journaux nationaux et locaux. Un préjudice estimé à un million d'euros. Et une enquête sensible qui débute, mais qui devrait permettre, on l'espère, de retrouver rapidement ces malfrats. Cet épisode douloureux pour tout le monde économique gardois illustre un phénomène qui a pris de l'ampleur depuis quelques années. Les exemples ne manquent pas. Chefs d'entreprise, mais aussi stars de la télévision ou du football, sont les premières victimes. On se souvient du home-jacking au domicile parisien du chef cuisinier Jean-François Piège. Quelques jours avant, le chef Cyril Lignac avait lui aussi subi un cambriolage alors qu'il était chez lui. La chanteuse Vitaa a été séquestrée à son domicile avec son mari et ses enfants. Les animateurs TV Bruno Guillon, Jean-Luc Reichmann ou encore Christophe Beaugrand ont vécu de la même façon ce choc terrible. Des situations traumatisantes pour les victimes en confrontation directe avec les cambrioleurs. Démunis, elles ne peuvent pas faire grand-chose sous la menace, la plupart du temps, d'armes lourdes. Des solutions de protection auraient-elles pu éviter véritablement ce contexte ? Difficile de le dire ce matin. L'exposition médiatique de ces personnalités est inéluctable et leur réussite économique ne peut pas être cachée. Ce phénomène ne touche donc plus seulement les personnalités très exposées avec l'exemple nîmois de lundi soir. Vincent Bastide, comme d'autres, est une des victimes d'une société de plus en plus violente. À Paris comme ailleurs.

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