Un père de famille est mis en examen depuis une dizaine de jours pour « violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur un mineur de moins de 15 ans et par un ascendant ». Le juge d’instruction a réclamé et obtenu du juge des libertés et de la détention l'incarcération du père de famille après la mort de son enfant. La justice suspecte une terrible affaire de bébé secoué. Le papa, qui était au domicile familial avec son nourrisson d'un mois, a alerté les secours en indiquant aux secours que son enfant ne bougeait plus. L'enfant évacué dans un état très grave est décédé après son arrivée dans un hôpital de Montpellier. Deux médecins évoquent le syndrome du bébé secoué.

Le père de famille, mis en examen et en détention provisoire depuis dix jours, nie catégoriquement avoir secoué son enfant et avoir une responsabilité dans sa mort. Il a demandé, hier mercredi, à la chambre de l'instruction de Nîmes un élargissement. Son avocat maître Carmelo Vialette a évoqué "des rumeurs" autour de ce dossier pénal et compte "sur les prochaines expertises médicales et scientifiques pour prouver l'innocence totale de mon client que rien, mais absolument rien ne relie dans la procédure actuelle à la mort de son enfant".

Le parquet général était opposé au contrôle judiciaire demandé, mais le papa a été remis en liberté dès mercredi soir, a confirmé son avocat Me Vialette. Le papa est un homme inséré professionnellement et n'a pas de casier judiciaire.

L'enquête, elle, se poursuit...