C'est une adolescente qui a poussé les portes d'une caserne de gendarmerie gardoise en juillet 2023 pour dénoncer des actes sexuels dont elle aurait été victime de la part d'un proche. Mais ce que ne savait pas cette plaignante c'est que d'autres personnes de son entourage allaient en cascade dénoncer les mêmes faits concernant le même homme. Au total quatre enfants, trois fillettes et un garçonnet de 10 ans, auraient été abusés par le mis en cause.

Cet homme, âgé de 41 ans, a été interrogé par les enquêteurs puis mis en examen et écroué depuis décembre 2023 pour des viols et agressions sexuelles sur des mineurs de moins de 15 ans. il lui est également reproché de la détention d'images et de vidéos à caractère pédopornographique... Il a été retrouvé chez lui lors de la perquisition dans le secteur de Remoulins 350 fichiers avec des jeunes filles dont certaines montraient leurs parties intimes. 

"J'ai besoin d'un suivi psychologique", déclare d'emblée le mis en cause qui a avoué des actes sexuels consentis. "Je demande pardon aux victimes", affirme celui qui veut retourner chez lui. 

"Il est dans sa bulle avec les jeux vidéos, il est dans un univers totalement fictif. Il y a une immaturité évidente de sa personnalité, mais il a besoin de sortir de travailler, de se soigner", essaie de convaincre son avocat devant la cour d'appel de Nîmes. 

"Il y a un risque trop important de renouvellement de l'infraction", tacle l'avocat général Aurelie Reymond qui s'oppose fermement à un élargissement... Des réquisitions entendues par la cour d'appel de Nîmes qui confirme la poursuite de la détention provisoire du mis en examen.