Publié il y a 18 h - Mise à jour le 30.07.2025 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 2570 fois

GARD Il abuse sexuellement d'une jeune fille pendant 12 ans : peine maximale confirmée en appel

Ce sexagénaire avait écopé en avril dernier devant le tribunal correctionnel de Nîmes de 10 ans de prison dont 2/3 de période de sûreté. Il a fait appel, mais la sanction a été confirmée hier mardi devant la Cour de Nîmes.

Ce prévenu a écopé de la peine maximale en correctionnelle pour des agressions sexuelles par une personne ayant autorité et sur une mineure de moins de 15 ans... Il a été condamné à 10 ans de prison avec les 2/3 de peine de sûreté a décidé, hier mardi, la cour d'appel correctionnelle de Nîmes confirmant dans toutes ses dispositions le jugement de première instance d'avril dernier. Le mis en cause, âgé de 63 ans, est donc reparti en détention, il est incarcéré depuis janvier 2024. À sa sortie de prison, il a l'obligation d'un suivi socio-judiciaire et il est inscrit au fichier des délinquants sexuels.

Au départ, dans ce dossier, en octobre 2023, une jeune femme se rend avec sa maman dans une caserne de gendarmerie gardoise pour déposer plainte contre son beau-père, le mari de sa mère. Elle explique que de l'âge de 5 ans jusqu'à ses 11 ans, elle aurait été victime d'attouchements, puis de viols à partir de 11 ans et jusqu'à 17 ans... Des abus répétés puisque l'époux de sa mère se glissait dans le lit de la fillette, puis au fil des années de l'adolescence, deux à trois fois par semaine. Lorsqu'elle a eu 17 ans, elle a trouvé le courage de repousser son agresseur. Une victime qui était accompagnée de maître Marc Roux (voir photo ci-dessous) durant toute la procédure et lors des débats judiciaires.

Une information judiciaire a été instruite par un juge nîmois au départ pour des faits de viols, puis il y a eu une correctionnalisation du dossier à la fin de la procédure. C'est cette affaire d'agressions sexuelles sur une mineure qui était au rôle de la cour d'appel ce mardi 29 juillet 2025, un dossier jugé à huis clos.

Le prévenu a nié les actes tout au long de la procédure. Un homme qui avait déjà fait l'objet d'un signalement et d'une procédure judiciaire en 2009 concernant la même petite victime... C'est le père de cette dernière qui avait déposé plainte à l'époque contre le nouveau compagnon de la mère de famille. En 2010, le tribunal correctionnel, puis la cour d'appel en 2011, avait relaxé le mis en cause.

Boris De la Cruz

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