Publié il y a 1 h - Mise à jour le 23.12.2025 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 409 fois

GARD Il essaie d'assassiner l'amant de sa femme et lui tend un piège mortel

C'est un dossier en cours d'instruction à Nîmes pour des faits criminels survenus en mai 2024 sur la commune de Villeneuve-lès-Avignon. Le suspect affirme avoir voulu faire peur à l'amant de sa femme, mais nie catégoriquement avoir voulu le tuer.

L'amant imaginait un rancard à l'abri des regards avec sa « douce », une nouvelle rencontre en cachette du mari. Mais lorsqu'il est arrivé sur place dans un endroit discret proche d'un camping de Villeneuve-lès-Avignon, il n'a pas eu le temps de sortir de son véhicule qu'une autre automobile l'a percuté violemment. Puis, des coups de feu ont retenti et la victime a été touchée avec deux blessures importantes. Le rendez-vous amoureux était en fait organisé par le mari jaloux qui est parvenu, par SMS, à se faire passer pour son épouse. C'est en tout cas sa version devant les enquêteurs et en procédure. Une épouse au comportement surprenant puisqu'elle va assister à cette scène de « tentative d'assassinat sur son amant » sans intervenir. Bien au contraire, elle semble passive face à l'agression.

Rapidement sur les lieux le soir des faits, la police est intervenue et a constaté que deux voitures étaient en feu, le véhicule de l'amant et celui du mari hors d'usage après avoir volontairement percuté son « adversaire » amoureux.

Le mari et son épouse seront interpellés dans la foulée, tandis que le blessé parviendra à s'en sortir malgré les graves blessures et un traumatisme permanent.

Le mari est en détention provisoire depuis les faits de juin 2024, il demandait récemment sa libération conditionnelle à la cour d'appel de Nîmes, un contrôle judiciaire qu'il n'a pas obtenu. Il reste donc en détention provisoire dans ce dossier criminel. Il a reconnu avoir organisé le rendez-vous et affirme avoir tiré pour intimider mais surtout pas pour tuer. La victime a bénéficié d'une ITT supérieure à 45 jours, c'est le signe de blessures graves. L'épouse, elle, est sous contrôle judiciaire. Une affaire qui devrait être au rôle de la cour d'assises du Gard en 2026.

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