Publié il y a 10 mois - Mise à jour le 23.01.2024 - Lïana Delgado - 2 min  - vu 1140 fois

JUSTICE 18 mois ferme pour des violences sur son ex-conjointe et son fils

Violences conjugales
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Un homme de 26 ans comparaît devant le tribunal correctionnel de Nîmes, ce mardi 23 janvier, pour violences sur conjoint et détention d’arme. Il est en état de récidive.

“Je n’ai pas été violent, je l’ai seulement poussée”, affirme le prévenu devant le tribunal. Le 31 décembre dernier, l’homme est parti fêter le réveillon avec des amis. Séparé depuis deux semaines de sa conjointe, “on essayait de se retrouver petit à petit”. Sa compagne a attendu toute la nuit le retour de son ex-compagnon qui n'est rentré que le lendemain à 8 heures du matin... et totalement ivre.

En revenant au domicile, le prévenu a annoncé qu’il quittait la maison et a préparé toutes ses affaires. Puis il s’est énervé. Elle a reçu des coups de poings et des gifles puis la victime a prévenu les gendarmes. Durant ce déchaînement de violences, le fils a défendu sa mère et s’est interposé. Il a lui aussi reçu plusieurs coups de la part du prévenu. Des menaces de mort s’en sont suivies.

En arrivant sur les lieux, les forces de l'ordre ont noté des traces de violences sur le visage et le bras de la victime. Puis, le fils de la victime a remis aux gendarmes un fusil que détenait l’homme violent. Malgré un certificat médical qui certifie des blessures sur le corps de la femme, le prévenu nie les faits reprochés. “Elle invente des trucs pour me faire rentrer”, explique-t-il dans le box. Après huit ans de relation, la victime assure : “Je veux arrêter complètement”. Le 27 octobre 2022, cet homme avait déjà été jugé pour les mêmes raisons et avait écopé de six mois de sursis.

Le tribunal correctionnel l’a condamné à 12 mois de prison ferme avec la révocation des six mois de sursis. Sa peine totale est de 18 mois en détention. Il a l’interdiction de se rendre à Pont-Saint-Esprit durant cinq ans, de rentrer en contact avec la victime et de détenir une arme durant trois ans. Il est reparti, ce mardi midi, entre deux agents pénitentaires purger cette dernière sanction pénale.

Lïana Delgado

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