Mardi 23 janvier, à 6 heures du matin, le prévenu de 22 ans a été interpellé dans le hall d’un immeuble à Bagnols par la police nationale. Un réveil musclé car le jeune, qui dormait, a tenté de se débattre en donnant des coups de pied à plusieurs reprises. L’un des policiers à même dû sortir un pistolet électrique afin qu’il se calme.

En garde à vue, il a assumé travailler pour ce réseau depuis le 19 janvier. Le prévenu est originaire de l’Isère, il est spécialement venu dans le Gard pour participer à cette activité illégale. Père d’une fille de 2 ans et demi, sa motivation était de gagner de l’argent pour subvenir aux besoins de sa famille.

Maître Feray-Laurent plaide pour le prévenu : “Mon client a un lourd passif. Il s’est fait abandonné par son père, et sa mère avait des problèmes psychiatriques. Abandon, foyers, délinquance, c’est la jeunesse de monsieur. Il sait qu’il a commis une grave faute et dans un moment de panique, il n’a pas su gérer ses émotions.” Ni sa fatigue manifestement. 

Le tribunal correctionnel de Nîmes l'a condamné à 30 mois de prison ferme. Il est maintenu en détention et pourra rattraper son sommeil en retard.