"Ce que je dis n'intéresse pas, je suis là dans ce box pour rien", s'énerve le mis en examen pour actes de tortures et de barbarie en récidive. Il a fait une demande directe de remise en liberté et la cour d'appel de Nîmes doit dire si ce trentenaire peut retrouver la liberté.
Il est mis en examen avec son frère et un autre protagoniste pour une très sombre histoire de violences extrêmes sur un homme dans un contexte de trafic de drogue. Lui nie toute participation… "J'ai des problèmes de santé, j'ai de l'arthrose, je ne pouvais pas être sur les lieux, mais vous vous en foutez", lance-t-il à l'adresse de la cour d'appel. Le président ne parvient pas à faire le résumé de l'affaire et le suspect le coupe sèchement lorsque le magistrat évoque son riche casier judiciaire."J'ai payé pour ces peines, pourquoi en reparler", tranche le mis en cause qui est en détention provisoire depuis novembre 2025.
La dernière affaire pour laquelle il est mis en examen est grave et le parquet général s'oppose à une remise en liberté, "à ce stade il n'y a aucun élément favorable à un contrôle judiciaire", estime l'avocat général. Ce dernier a le don d'énerver un peu plus l'irascible du box. Il nie sa participation mais la juridiction a rappelé qu'il y avait son ADN sur les lieux de l'agression et que des faux papiers d'identité ont été retrouvés chez lui lors d'une perquisition des forces de l'ordre. "On me dit : vous avez un passif judiciaire et il y a votre ADN donc c'est vous et moi j'affirme que ce n'est pas moi", insiste le mis en examen. La cour d'appel de Nîmes doit rendre sa décision prochainement sur l'éventuel contrôle judiciaire ou la prolongation de la détention provisoire...