L'homme qui était parvenu à s'échapper du commissariat central de Nîmes dans la nuit de jeudi à vendredi dernier n'a pas connu une longue période de liberté. Il était parvenu à fuir l'hôtel de police alors qu'il était en garde à vue en profitant d'un moment d'agitation de la part des enquêteurs. En effet, lors de son évasion en sautant par une fenêtre du rez-de-chaussée du commissariat, les policiers étaient en train de travailler sur le meurtre survenu à Alès cette nuit-là.
Le mis en cause, qui était entendu dans un dossier de violences conjugales, a profité de l'agitation du moment pour prendre la poudre d'escampette. Malgré un gros dispositif de recherches, il était introuvable jusqu'à hier lundi. Il a été interpellé, un peu plus tard dans la journée, par un équipage de la police nationale dans les rues de Nîmes avant d'être placé en garde à vue au commissariat de Nîmes pour l'ensemble de son œuvre judiciaire. Il se murmure qu'il est sous étroite surveillance ce mardi.