À quelques heures des vacances de fin d’année et sous un soleil d’hiver, la réussite de la journée est indiscutable tant le but a été atteint. Avec « Les médiévales de Pissevin », un temps fort de cohésion et d’apprentissage pour les enfants et les familles du quartier était prévu. Nul ne dira le contraire ! Quelle joie de retrouver des enfants qui se passionnent pour une époque qui n’est pas la leur.

L’espace Léon-Vergnole s’était mué en château fort mêlant jeux de bois, d’adresse, d’observation, de construction et de réflexion à des stands d’initiation à la vie médiévale. Les jeunes ont pu étancher leur soif de savoir car il faut dire que bon nombre d’entre eux découvraient cet univers passé.

Dès l’entrée une vaste structure rappelant la façade d’un château avec tours et créneaux accueille les enfants impressionnés par la belle affaire. Un jeu de massacre géant pour lequel il faut déquiller chevaliers, bouffons, soldats et damoiselle !

Sur l’espace sport; on retrouvait le jeu des blasons, de la grenouille, de l’échafaud d’arbre, de Carcassonne, du panier, des maillets, des mains habiles ou encore du trou madame ou de l’attaque du forgeron. Même les oies du Capitole étaient là, non loin d’une catapulte.

Côté jardin, des stands de la vie quotidienne. Le premier sur l’armement. Des épées, des casques et heaumes, des gambisons et cotes de mailles sans omettre les boucliers et autre protection.

En face, l’atelier de confection de cote de mailles, un autre travaille le bois. La table est mise et c’est aussi une occasion de parler des us et coutumes de l’époque. Les réactions sont diverses et variées mais les enfants adorent et passent d’un passionné à l’autre en écoutant des discours animés et plein d’entrain.

Les musiciens troubadours arrivent et commencent à jouer un peu de musique celtique qui ambiance le public. Validée la musique ! On continue avec un atelier cuisine durant lequel les enfants découvrent les menus médiévaux, mais aussi les diverses utilisations des ingrédients. Encore quelques armes et armures puis, à l’intérieur, rebelote, encore du combat et des arts martiaux d’époque. La satisfaction est totale, les gamins sont emballés et la mission découverte et partage est pleinement réussie grâce aux intervenants, à leur matériel, à leur facilité d’accès et à leur pédagogie.