SAINT-GILLES Les premières cerises « gorgées de soleil et sucrées » sont arrivées
Depuis ce lundi, la cueillette des cerises a débuté à Saint-Gilles. Chez Geoffrey Magnani, une trentaine de saisonniers s’active pour un ramassage du petit fruit rouge, jusqu’à la fin du mois.
L’exploitation Magnani fête cette année ses 60 ans. Après son grand-père et son père, Geoffrey a repris, depuis 20 ans, le flambeau de cette entreprise familiale. Sur quatre hectares, il a attaqué, ce lundi, la récolte des premières cerises gardoises de la saison. « Saint-Gilles a toujours eu un microclimat parce qu’on est proche des étangs. Ça nous permet d’être premiers en France dans les cerises et les abricots. Bien que nous soyons premiers, on est cette année, un peu à la traîne car il y a eu un petit froid tardif et ça a un peu bloqué la végétation », explique l’agriculteur.
Les arbres, qui fleurissent d’habitude vers le 15 mars, ont cette fois fleuri début avril et les cerises sortent 45 jours après la fleuraison. Le petit fruit rouge a été épargné par l'humidité, sa principale ennemie, et elle est donc pleine de promesses. « Cette année, la cerise me plait bien car elle n’est pas chargée et on aura de la belle qualité et un beau calibre. Elles seront gorgées de soleil et plein de sucre », assure Geoffrey. C’est cinq ou six tonnes par hectare qui seront ramassées jusqu’à la fin du mois. Les cerises de Saint-Gilles, essentiellement de la Burlat, partiront ensuite dans toute la France, dans les marchés locaux et dans la grande distribution.
« Les frais ont augmenté, et nous sortons de deux ans de gel, il faudrait tenir des prix intéressants. Les premières tournent autour de 10 € le kilo, puis au fil des jours le prix passe entre 7 € et 5 € le kilo. » Ces cerises gardoises sont mises à l’honneur au restaurant étoilé « L’auberge du vieux puits » à Fontjoncouse. Gilles Goujon, le chef triplement étoilé, les utilise pour un dessert signature. À Nîmes, on retrouve les cerises de Magnani chez Jérôme Nutile et à la Piazzetta. Face à la sécheresse, Geoffrey peut compter sur l’eau de Bas-Rhône : « On paie 1500 € à 2 000 € par hectare, mais ça permet de protéger les vergers », témoigne le Saint-Gillois qui s'attend à une belle saison 2023.
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