Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 29.02.2016 - coralie-mollaret - 1 min  - vu 187 fois

BARJAC Manifestation anti-gaz de schiste : ce que dit l’État

Hier à Barjac.

Hier 7 000 manifestants selon la préfecture (15 000 selon les organisateurs) se sont réunis à Barjac (Gard). La commune est devenue le temps d’une journée la capitale du combat mené contre l'exploitation du gaz de schiste. Les manifestants attendent du gouvernement la création d’une loi « avant la fin du quinquennat » interdisant l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste. La mobilisation des antis a été relancée par une décision de justice. Le 28 janvier, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé l’abrogation du permis d’explorer de Total à Montélimar. « La ministre de l'Énergie a fait appel de la décision du tribunal de Cergy-Pontoise. Elle a réaffirmé sa détermination à faire respecter strictement l'interdiction de la fracturation hydraulique dans un objectif de protection de l'environnement et de la santé », faisait valoir le ministère de l'Écologie, en amont de la manifestation.

Seulement, l'annulation des juges a été motivée selon les manifestants par une faille juridique. « La multinationale ne mentionnait pas la fracture hydraulique comme moyen d’exploration (…) Or c’est la seule technique actuellement apte ! », soutient le porte-parole du mouvement Sébastien Espagne. L'État se veut toutefois rassurant : « la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte fixe pour objectif de réduire de 30% la consommation d'hydrocarbures d'ici 2030 ». Ce qui rend « nécessaire une révision globale de la politique en matière d'exploration d'hydrocarbures ». Une incompatibilité avec ce qu'attendent les militants écologistes ?

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Coralie Mollaret

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