Objectif Gard : Comment expliquez-vous les mauvais résultats actuels du Stade Beaucairois FC, qui reste sur six défaites et qui est désormais relégable ?
Xavier Mouret : C’est clairement un problème d’efficacité offensive. Encore le week-end dernier contre Bourgoin, on fait un super match et on doit mener 2-0 à la mi-temps. En seconde période, notre adversaire marque sur sa première occasion. Ensuite on pousse, mais sur un terrain difficile, on ne parvient pas à égaliser.
« Ce n’était jamais arrivé depuis que je suis président, c’est-à-dire depuis onze ans »
L’inefficacité offensive est-elle la seule raison ?
Non, il y a aussi des faits de jeu défavorables. Le niveau est tellement élevé et serré que l’on n’y résiste pas. Mais le fait du jeu est aussi provoqué par l’adversaire quand il est plus fort. Si on en est là, ce n’est pas que par la faute de l’arbitrage et de la malchance. Cela fait six défaites d'affilée. Ce n’était jamais arrivé depuis que je suis président, c’est-à-dire depuis onze ans. La dernière fois que l’on a été relégable, c’était il y a neuf ans en National 3.
Le Stade Beaucairois FC va-t-il se renforcer durant la trêve ?
C’est prévu, on travaille pour cela. On a commis des erreurs cet été, il ne faut pas les renouveler cet hiver. Il ne faut pas recruter que dans le secteur offensif. Parfois, quand on ne marque pas, ce n’est pas que parce que l’attaquant n’est pas bon.
« Le groupe n’a pas lâché »
Allez-vous maintenir Sofyan Carletta au poste d’entraîneur ?
Oui. Il faut que tout le monde reste soudé. Ce qui fait notre force, c’est que l’on travaille en toute sérénité. Avec le coach on a une relation particulière et les joueurs savent qu’ils ne pourront pas s’immiscer entre ça.
Avez-vous des raisons d’espérer une inversion de la tendance ?
Bien sûr, car à part à La Duchère où l’on est passé à travers, on a fait que des matchs où l'on a été au niveau. Mais quand on ne marque pas, ça bascule souvent du mauvais côté. On ne va pas se laisser abattre, mais il y a urgence. Ce qui me rassure, c’est que j’ai déjà connu des moments difficiles où l’on sentait que le groupe doutait et qu’il n'était pas forcément avec nous. Là ce n’est pas du tout le cas. Je sens des gars impliqués. Le groupe n’a pas lâché.