Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 08.08.2012 - tony-duret - 3 min  - vu 216 fois

NÎMES OLYMPIQUE-AS MONACO : Une élimination des crocos et que de regrets !

Le 7 août 2012, Monaco éliminait Nîmes aux Costières 1-1 (6-5 tab) (photo Objectif Gard)

Dans un match de coupe, il n’y a que la victoire qui compte. Ce soir, l’histoire retiendra la qualification de Monaco 1-1 (6-5 TAB). Pourtant, les nîmois ont eu toutes les cartes en main pour accéder au deuxième tour de cette coupe le la Ligue.  Vraiment dommage…

Depuis le début de saison, un scénario se répète. Nîmes joue bien, Nîmes domine. Mais à la fin, c’est l’équipe adverse qui gagne ou arrache un match nul. C’était le cas à Auxerre (défaite 2-0), face à Nantes (0-0) et, ce soir, face à Monaco. Pourtant, une fois de plus, les crocos prennent le match par le bon bout. Même si ce début de rencontre est un peu morne, les principales occasions sont à mettre au crédit des nîmois. A la 30eme minute, une bonne combinaison sur une touche permet à Thibault de décaler Benezet qui se retrouve seul dans la surface mais sa frappe de l’intérieur du pied passe au-dessus de la barre. Monaco réagit timidement, sur corner, par une tête de Pereira Da Silva qui passe au-dessus. La délivrance intervient à la 44eme minute grâce à Romain Thibault. Sur une passe de Gragnic, la dernière recrue du club, l’avant-centre nîmois se retrouve à l’entrée de la surface de Monaco et enchaîne une magnifique frappe qui vient se loger dans le petit filet. Sourzac, le portier monégasque, est battu. Imparable et splendide. A la mi-temps, Nîmes tient sa qualification.

Monaco revient à la 92eme minute. Rageant !

En deuxième période, Nîmes revient avec les mêmes intentions. A la 49eme, Thibault a l’occasion de tuer le match. Sur un coup-franc rapidement joué qui surprend toute la défense monégasque, le buteur nîmois se retrouve seul face à Sourzac, le dribble, mais ne parvient pas à redresser son ballon qui va mourir en six mètres. Monaco respire.

Jusqu’à la 75eme minute, Nîmes maîtrise son sujet, rend une copie presque parfaite. A tel point que les 5 825 spectateurs, taquins, s’amusent à chambrer les monégasques à grands coups de « olé » alors que les crocos font une passe à dix géante. Seulement, l’euphorie ne va pas durer. Ibrahima Touré, l’avant-centre monégasque entré en jeu quelques instants plus tôt, est le premier à semer le doute dans les esprits nîmois. A la 76eme minute, il se retrouve seul face à Merville qui, tel un libéro, tacle parfaitement l’attaquant. L’action se poursuit et un joueur monégasque qui a bien suivi frappe au but mais Merville se détend parfaitement. Cette fois, c’est Nîmes qui respire. Vient la 90eme minute. Le temps additionnel s’affiche : 4 longues minutes à tenir avant la délivrance. Mais Nacer Barazite, à la 92eme, décide de jouer les trouble-fête et sanctionne, par une frappe impeccable qui trompe Merville, une perte de balle nîmoise. 1-1.

Mohamed Benyahia, le deuxième tireur nîmois, pendant la séance de tiirs aux buts

Benezet manque son penalty

Pendant les prolongations, Nîmes est toujours au-dessus son adversaire bien que l’intensité du jeu se réduit au fil des minutes. On notera essentiellement ce but de Ripart, qui dévie une frappe de Benezet, refusé par l’arbitre pour hors-jeu. La séance de tirs aux buts va être cruelle pour les nîmois et Benezet. Les cinq premiers tireurs de chaque équipe ayant remporté leurs duels, Benezet se présente face à Sourzac. L’attaquant nîmois cherche la lucarne mais ne la trouve pas. Son ballon s’envole. Mendy, pour les monégasques, ne manque pas l’occasion en or qui lui est donnée de qualifier son équipe. Monaco exulte. Nîmes quitte le stade avec des regrets.

Réaction des entraîneurs :

L'entraîneur monégasque pendant la conférence de presse

Claudio Ranieri : «On a joué de façon régulière sans avoir eu d’occasions forcément nettes. Nîmes a fait le maximum pour contrôler la partie. On mérite de gagner. C’était aussi une occasion pour nous de faire progresser les jeunes joueurs. Je remercie tous les joueurs. »

Victor Zvunka : « Je préfère rien dire, c’est pas possible ça ! Si je dis quelque chose, j’explose. Quand tu joues à ce niveau et que tu prends un but comme ça à la 92eme… (il souffle) On n’est pas sérieux, pas rigoureux. Les autres n’y croyaient même plus. On n’a pas le droit de le perdre ce match. Faut arrêter de faire des erreurs comme ça. »

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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