Publié il y a 20 h - Mise à jour le 11.07.2025 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 3545 fois

NÎMES Nuit tragique à Nîmes : un mort, un blessé, des tirs et des incendies criminels

Un homme, âgé d'une cinquantaine d'années, est décédé après une scène de tirs au quartier du mas de Mingue à Nîmes. S'agit-il d'une nouvelle victime collatérale dans un contexte de guerre autour du trafic de drogue ?

Des détonations, des tirs, une arme de guerre qui crache du feu et deux hommes qui sont touchés... La séquence de tirs à l'arme lourde se déroule au quartier du mas de Mingue jeudi soir vers 21h25. Un instant auparavant, une voiture a ralenti à hauteur de la mosquée du quartier et d'un point de deal près du bar situé route de Courbessac. Un homme en est sorti et il a "arrosé" à l'arme de guerre. Un homme, âgé d'une trentaine d'années, est blessé au bras. Pour une autre victime, âgée d'une cinquantaine d'années, la situation était dès le départ très grave avec un pronostic vital engagé. Un homme atteint par les projectiles et en arrêt cardio-respiratoire qui est décédé un peu plus tard dans la soirée... À ses côtés, des impacts de balle sont retrouvés sur une voiture et sur la façade d'un immeuble.

Les tireurs sont parvenus à fuir et, quelques minutes plus tard, deux voitures ont été incendiées près de la patinoire de Nîmes, en bas du quartier de Pissevin. Un véhicule sinistré pourrait être celui utilisé par les malfaiteurs lors de la fusillade du quartier du Mas de Mingue. Les mis en cause, eux, sont en fuite.

Mais la nuit de jeudi à vendredi est loin d'être terminée... Cinq minutes après les tirs à l'arme de guerre au mas de Mingue, deux hommes venus à moto ont vidé leur chargeur près de la route d'Arles à Nîmes, précisément rue du Vistre. S'il n'y a pas de blessé, un véhicule a été impacté et des balles ont traversé la vitrine d'un commerce. Là aussi, les deux complices sont parvenus à fuir.

Des enquêtes sont en cours concernant ces deux affaires, comme celle de la veille d'ailleurs qui est survenue au quartier de Pissevin où des hommes ont tiré à la Kalachnikov dans la galerie Wagner connue pour son trafic de drogue permanent.

Une chose est certaine, depuis quelques jours les quartiers populaires nîmois connaissent une nouvelle agitation, probablement liée à la guerre que se livrent des bandes rivales pour diriger les points de deal de la ville.

Boris De la Cruz

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