JUSTICE Son neveu lui plante cinq coups de couteau au visage
« Il est dangereux, il voulait m’égorger et me tuer », a affirmé la victime devant le tribunal correctionnel de Nîmes.
Le 9 juillet 2025 dans la matinée, sur La Placette à Nîmes, Michael menace de mort sa mère devant les passants. « Je vais te tuer, je vais t’envoyer au cimetière », crie-t-il à tue-tête. Terrorisée et en pleurs, la femme croise par chance son frère, à quelques mètres. Ce dernier va tenter de calmer Michael, son neveu, mais une bagarre éclate entre les deux hommes…
Michael sort alors un couteau et plante son oncle à la tête, sous et au-dessus de l’œil, à l’oreille, à la bouche et aux mains. Pour tenter de se défendre, la victime a sorti une matraque. Gravement blessée, elle s’est vu prescrire 10 jours d’ITT, et a bénéficié d’une intervention nécessitant 59 points de suture. Suite à ce conflit familial, la police est intervenue à 13h45. Dans la foulée, Michael a été interpellé et mis en garde à vue. Lors de sa première audition, il n’a pas reconnu les faits, mais ses déclarations ont évolué par la suite.
« Je voulais récupérer mes tables de nuits, mais mon beau-père ne voulait pas me les rendre. Ces insultes n’étaient pas pour ma mère, c’était pour mon beau-père », affirme le prévenu, dans le box du tribunal correctionnel de Nîmes, ce vendredi 11 juillet. À l’audience, Michael reconnaît les faits de violences sur son oncle. À la barre, la victime révèle : « Il nous menace en permanence, il est très violent. Ça fait 20 ans que ça dure, on n'arrive plus à le maîtriser. Il est dangereux, il voulait m’égorger et me tuer. »
Le procureur de la République donne ces réquisitions : « Ces blessures sont des résultats d’un parfait acharnement. Déjà condamné pour des violences avec arme, je demande trois ans de prison minimum et un mandat de dépôt. » Maître Fugier plaide la relaxe pour les menaces de morts et demande une peine mixte pour son client.
Le prévenu est reconnu pour l'ensemble des faits rapprochés. Il écope de trois ans de prison, dont un an assorti d’un sursis probatoire pendant deux ans, avec une obligation de soins et de travail et une interdiction de porter une arme durant cinq ans, de se rendre à La Placette et de rentrer en contact avec les victimes (sa mère et son oncle). Un mandat de dépôt a été décerné par le tribunal correctionnel de Nîmes.
