NÎMES Un homme abattu au Mas de Mingue : la réaction du maire Jean-Paul Fournier

Le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier
- Photo : Yannick Pons
"Quand j’entends certains élus demander le désarmement de la police municipale..."
Ces derniers jours, plusieurs fusillades ont éclaté dans différents quartiers nîmois. La nuit dernière a été tragique avec de nouveaux tirs et un mort au Mas de Mingue, un homme d'une cinquantaine d'années abattu en pleine rue. Des tirs avec des armes de guerre liés à des règlements de compte entre trafiquants de drogue. Des impacts de balle ont aussi été retrouvés rue du Vistre, près de la route d'Arles.
Après cette nouvelle montée de violence, le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, a décidé de réagir : "Je suis profondément attristé par les fusillades survenues dans la nuit de jeudi à vendredi, au Mas de Mingue, à Pissevin et sur la route d’Arles. Ces actes de violence, vraisemblablement liés au narcobanditisme, viennent une nouvelle fois frapper notre ville. J’adresse tout mon soutien aux proches des victimes, et en particulier à la famille de la personne décédée, à qui je présente mes condoléances les plus sincères."
"Continuer à agir avec détermination"
Le premier édile, qui était encore ce matin au téléphone avec le préfet du Gard pour échanger sur des questions de sécurité, tient aussi à saluer, "la réactivité exemplaire de notre police municipale, ainsi que celle de la police nationale et des forces mobiles, immédiatement dépêchées sur place. Je remercie à ce titre monsieur le préfet du Gard pour sa mobilisation, ainsi que le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pour le renfort rapide des moyens de sécurité. Grâce à mon insistance, nous avons, depuis le mois de février, une compagnie de CRS ou de gendarmes mobiles présente à Nîmes à plein temps."
Face à cette violence terrible, Jean-Paul Fournier veut rester ferme, "face à ces événements, nous devons continuer à agir avec détermination. Avec l’action résolue des forces de l’ordre, la responsabilisation des familles, la sanction des clients de la drogue et, surtout, une réponse judiciaire ferme et sans complaisance, nous pourrons inverser la tendance sur le long terme."
Avant de conclure en faisant écho à la polémique lancée par certains élus LFI, totalement déconnectés de la réalité : "Quand j’entends certains élus demander le désarmement de la police municipale ou critiquer de manière caricaturale les propos du ministre de l’Intérieur avec un vieux fond anti-policier, antirépublicain, antipatriote et finalement anti-France, je doute qu’on puisse atteindre cet objectif."