Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 25.10.2012 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 121 fois

DEBAT FILLON/COPÉ Les attentes de nos élus UMP

Ce soir, à partir de 20H45 sur France 2, nos élus locaux auront les yeux rivés sur leur télévision pour assister au débat Jean-François Copé / François Fillon. Le challenge des prétendants au poste de président de l'UMP : convaincre sans cliver. Objectifgard a interrogé nos élus locaux pour recueillir leurs craintes et leurs attentes ! 

Le grand soir est arrivé… Du moins certains l'espèrent ! Dans quelques heures, Des paroles et des actes, l'émission qui a fait un carton lors des présidentielles, remet le couvert avec une édition "spéciale UMP". L'ancien Premier ministre, François Fillon et Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, tous deux prétendants au poste de président de l'UMP, vont s'exprimer, à raison de 30 minutes chacun.

R.Tibérino, L.Burgoa et F.Proust donnent leur avis 

Par tirage au sort, c'est François Fillon qui ouvrira le bal des entretiens ! S'en suivra du moment de vérité, que tout le monde attend : le débat. Le journaliste de France 2, David Pujadas, les réunira sur un plateau "à l'américaine" durant une demi-heure. "Ce sont deux personnalités très différentes. J'ai un peu l'impression de revivre 1995 avec Balladur et Chirac", plaisante Richard Tibérino, adjoint au maire en charge de la sécurité.

Dans le sud, le moment est attendu et se partage ! La permanence de l'UMP, 8 quai de la Fontaine, retransmettra le débat sur grand écran. Parmi les attentes de nos élus locaux, Franck Proust, premier adjoint au maire et député européen, soutient de J-F.Copé. "Un homme dynamique, expérimenté qui sait manager des équipes". "Un homme incisif même", rajoute Richard Tibérino.

Usant de la métaphore footbalistique, il s'impatiente de voir son "milieu de terrain" exposer des "idées pour organiser la structure du parti", à l'image de Xavier Bertrand, qui dans une interview ce matin au Figaro préconisait que la désignation des "responsables du parti à tous les échelons y compris du secrétaire départemental", soit faite par les militants. "Les militants ont besoin de savoir comment le parti va être géré ces trois prochaines années, jusqu'à la nouvelle élection du président en 2015", précise l'élu local.

"Ne nous trompons pas de débat", prévient Richard Tibérino. "Nous choisissons un président de parti et pas un candidat pour 2017". D'ailleurs, l'élu local explique qu'il aurait "choisi Fillon", si l'élection du 18 novembre concernait le futur candidat à la présidentielle. " Il ne faut pas oublier aussi que le même jour, se déroulent les élections de courant. Nous avons plus de six courants ( droite forte, droite populaire, humaniste...) et il faudra bien composer avec ces résultats".

Un débat risqué ?

De son coté, Laurent Burgoa, conseiller général UMP du Gard, "reste fidèle" à celui qu'il soutenait "déjà pour la présidence du RPR". "François Fillon incarne des valeurs de gaullisme social, d'autorité et d'humanisme", développe l'élu. Pour Laurent Burgoa, il espère que le débat fera émerger "des valeurs clairs" du parti pour entamer la reconquête.

Cependant, l'élu local se distingue des propos de son collègue député européen : "j'aurai préféré qu'il n'y ait pas de débat". Avant d'argumenter : "ce n'est pas comme la Primaire socialiste où tous les citoyens étaient appelés à voter. Seuls les militants à jour de leur cotisation pourront le faire".

Le débat pourrait-il faire plus de mal que de bien ? "Je ne le souhaite pas", tient à préciser l'élu qui avoue que l'on est pas à l'abri d'une petite pic. Il faut dire que l'exercice de ce soir est ardu : être offensif sans diviser la famille politique. "Celui qui enverra la première pic va nuire à sa formation politique", prévient Laurent Burgoa. Reste à savoir qui déclenchera les hostilités…

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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