Le SMS a-t-il supplanté la traditionnelle carte de vœux ? Probablement au vu des millions de textos envoyés dans la nuit du 31 décembre au 1^er janvier. Néanmoins, beaucoup de français tiennent encore à faire parvenir leurs vœux par le biais d’une carte, ce petit mot doux qui reste dans les cœurs et les tiroirs.

A la Cigale, une enseigne nîmoise qui vend des cartes de vœux face à l’Esplanade, une employée de l’établissement fait le bilan : « Effectivement, on en vend moins qu’il y a quelques années. Dans quelles proportions exactes, je ne sais pas. Mais c’est comme tout, on vend moins. De toute façon, tous les produits se vendent moins. Mais, de là à dire qu’il y a une baisse uniquement sur la carte de vœux, je ne crois pas. On voit encore beaucoup de clients en acheter. Heureusement qu’il y a encore des gens qui écrivent ».

Un qui ne se plaint pas de l’arrivée du SMS, c’est le patron du tabac-presse l’Esplanade, quelques mètres plus loin. Chez lui, on trouve bien des cartes postales mais pas une seule carte de Noël ou de bonne année : « Je ne veux plus en entendre parler, explique le patron. Ça fait trois ans que je n’en vends plus et je suis très heureux. C’était une source de problèmes permanente. Les gens n’étaient jamais contents : ils voulaient un autre format, un autre dessin, une enveloppe. Et le prix, lui, était toujours trop cher. Maintenant, je suis débarrassé ». Si certains se félicitent que les français écrivent encore, d’autres ne se plaignent pas de l'arrivée du SMS. Finalement, tout le monde s'y retrouve.

TD