La tension est palpable… Interviewée, ce matin sur Europe 1, la Gardoise Françoise Larribe, dont le mari est détenu depuis plus de deux ans, a exprimé sa vive "inquiétude", partagée par l'ensemble des familles des 7 otages détenus au Mali par des groupes islamistes.
Une inquiétude générée par "l'avancée des troupes françaises dans le nord-est du Mali", plus particulièrement dans la région de Ifoghas. Un territoire composé à la fois de massifs montagneux et de dunes désertiques, où seraient détenus les otages.
"La méthode forte jusqu'à maintenant, a sûrement permis d'affaiblir les katibas en place (…) Mais on a vu ce que ça a pu donner en d'autres lieux, en d'autres temps", a expliqué Françoise Larribe. Avant de rajouter : "le retour des otages par des biais de la force… C'est impensable qu'ils nous soient rendus".
Enlevée au Niger en septembre 2010, libérée au bout de 5 mois et demi, la Cévenole, originaire de Miallet a affirmé que "la situation devient très complexe, il faut absolument privilégier le dialogue pour libérer les otages". Le message est passé.