ALÈS Baignade à la plage : "Tout peut aller très vite, cinq minutes suffisent"
Cet été -- plus que les autres ? -- l'actualité a été marquée par un nombre très important de personnes de tout âge décédées noyées en France. Des faits dramatiques qui mettent un peu plus en alerte les vacanciers, principalement les parents d'enfants en bas âge. Rencontrés sur le sable fin d'Alès Plage, Estelle et Guillaume surveillent leurs enfants Marvin, 8 ans et Kelly, 3 ans, comme le lait sur le feu. "Tout peut aller très vite. Cinq minutes suffisent" s'inquiète la maman, qui bien souvent n'hésite pas à patauger dans l'eau, proche de ses enfants, histoire de se rassurer. "Tous deux ne savent pas nager, ils ont les brassards. Il faut toujours rester vigilants." Marvin et Kelly savent qu'ils ne doivent pas trop s'éloigner du bord et ils ont même déjà appris les bons réflexes des nageurs : Toujours se mouiller les bras ainsi que la nuque avant de rentrer dans l'eau et surtout ne pas se baigner quand le drapeau rouge est hissé au dessus du poste des sauveteurs. "C'est interdit et ils le savent. De toute façon ici comme à la mer, si le drapeau est rouge, on s'en va et on va à la piscine." La conversation ne tarde pas à basculer sur cette lettre envoyée par le préfet de l'Hérault, Pierre Bousquet de Florian, aux municipalités du littoral du département leur demandant de verbaliser les baigneurs qui ne respectent pas le drapeau rouge. "C'est une bonne chose, les gens n'ont pas conscience des dangers."
Du côté des sauveteurs...
A l'ombre d'un arbre, Steven, 21 ans et Alexis, 24 ans, surveillent le Gardon sur lequel a été placé des flotteurs pour délimiter la zone de baignade autorisée. Eux ne sont pas en vacances, ils travaillent, ce sont les sauveteurs d'Alès Plage. "Ici, 99% des gens respectent les consignes données et la couleur du drapeau." Le 1% restant est un jeune homme de 28 ans averti par les sauveteurs qui a tout de même voulu se baigner malgré le drapeau rouge. "On lui a dit qu'il prenait ses responsabilités." Et ce qui devait arriver, arriva. En sautant du ponton situé en dehors de la zone de surveillance, il s'est blessé à la tête. "Bien que l'accident se soit produit en dehors de notre zone, nous sommes intervenus pour le sortir de l'eau et nous avons appelé les secours. Mais c'est le seul cas que nous ayons eu" précisent les sauveteurs qui tiennent à rappeler qu'ils ne sont pas des babysitteurs. "Une fois, une maman nous a dit : 'Mon enfant est là, moi je vais à la guinguette.' Les parents sont parfois inconscients" jusqu'à laisser leurs enfants sans surveillance dans l'eau pendant que eux vaquent à d'autres occupations.
Rappelons que les sauveteurs sont présents sur le site d'Alès plage tous les jours de midi à 19 heures.
S.Ma
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