ALÈS Fruits et légumes : Les prix s'emballent mais les clients ne détalent pas pour autant
Par rapport à l’été 2012, en France, le prix moyen des fruits a augmenté de 14% et celui des légumes de 17% d'après une étude menée par Familles Rurales qui depuis 2006 réalise un observatoire des prix des produits de grande consommation. Une hausse qui a aussi été constatée dans le Gard. "La mauvaise météo de cette saison, avec de la pluie, de la grêle en mars et encore de la pluie a eu de fortes répercussions sur la production des fruits et légumes. Pour rattraper la baisse de production, les prix ont été revus à la hausse pour que le producteur puisse trouver un équilibre. Ça a été une année vraiment compliquée" explique Jean-Louis Portal, président de la FDSEA (Fédération Départementale Syndicats d'Exploitants Agricoles) du Gard.
Malgré cette hausse des prix, les consommateurs, bien que moins nombreux, non pas tous détalés des marchés. Rencontrée aux Halles de l'Abbaye à Alès, Mireille, 68 ans, sachets de fruits à la main, se plaint de ces prix qui ne cessent de grimper, "mais je ne vais tout de même pas arrêter de manger des fruits et légumes pour autant ! On en a besoin. Alors plutôt que de ne pas en manger, j'ai modifié ma façon de consommer. J'achète un peu moins mais un peu de tout." Et cette nouvelle façon de consommer, Hakim, 37 ans, vendeur de fruits et légumes dans ces mêmes Halles, l'a remarquée. Le prix de ses fruits qui viennent du Gard et de l'Ardèche ont augmenté de 5% comparé à l'an dernier. "On est obligé d'augmenter les prix, la production a pris beaucoup de retard, du coup les volumes sont moins élevés. Alors maintenant, les clients qui restent présents, consomment moins. Une famille de quatre personnes ne prend plus que quatre fruits."
L'éternel problème des grandes surfaces
Françoise, 59 ans, étale ses légumes devant les portes des Halles à l'extérieur. Elle, elle le jure, n'a pas augmenté le prix de ses produits depuis deux ans. Pourtant, la productrice et vendeuse contrairement à Hakim, a vu sa clientèle fuir, "-30% comparé à 2012". "Bien sûr que c'est plus difficile, tout augmente, le prix des engrais a pris 400% en deux ans. Mais il faut rester attractif et pour cela il faut, et ce malgré le mauvais temps, produire plus pour se maintenir." Françoise se souvient alors qu'elle démarrait dans le métier, il y a 40 ans, elle pouvait vendre une tonne de carottes en une semaine. "Maintenant, il faut presque un mois" se désespère-t-elle pointant du doigt l'installation de grandes surfaces autour du centre-ville d'Alès. "Je comprends que c'est plus pratique et plus rapide mais quand même leurs produits n'ont pas la même qualité. Les gens devraient prendre le temps de faire leurs courses sur le marché pour manger des produits sains et pas plus chers qu'en grandes surfaces."
S.Ma
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