A travers un communiqué ratifié par 74 de leurs membres, les jeunes UMP de la motion "Droite populaire" s'invitent au débat sur la question de l'intervention française en Syrie : "Nous, jeunes engagés, responsables politiques, élus de droite et élus étudiants, refusons que notre pays déploie ses hommes, ses ressources et son honneur dans une hasardeuse intervention militaire, de quelque manière que ce soit sur le sol Syrien". Parmi les signataires, cinq Gardois : Anthony Chaze, responsable des jeunes UMP du Gard; Kevin Fontaine, membre du bureau national des Jeunes de la Droite populaire; Nicolas Perchoc, responsable adjoint Jeunes UMP du Gard; Arthur Deschamps, responsable étudiant dans le Gard et Antoine Saroul, responsable UMP Lycée du Gard.

"Alors que subsistent les doutes quant aux preuves de l'utilisation d'armes chimiques par le gouvernement Assad, nous considérons qu'il n'est pas du rôle de la France de s'engouffrer ainsi dans un conflit susceptible de se transformer en un véritable bourbier duquel notre pays ne saurait se sortir", explique ces jeunes loup. Et d'assurer qu'il y a un "risque immense de tomber de Charybde en Scylla et d’y connaître des bouleversements du même ordre, nous conduit à nous opposer fermement à l’envoi de troupes ainsi qu’à toutes frappes aériennes. Le flou qui pèse sur la composition de la rébellion, l’opacité quant à l’après et l’absence d'intérêt stratégique majeur français ne justifient pas que le tribut de notre Patrie soit le sang de ses soldats". Un argumentaire semblable à celui développé, il y a deux ans, par les opposants de l'intervention de Nicolas Sarkozy en Lybie. Ces derniers ayant de sérieux doute quant à la légitimité des rebelles de Benghazi…

C.M