Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 27.03.2014 - eloise-levesque - 2 min  - vu 415 fois

ALES. Des parents d'élèves en colère devant la mairie

Pierre Viguier, Directeur du pôle infrastructures de la Mairie d'Alès, et Max Roustan, le maire, ont tenté ce matin de répondre aux revendications des parents d'élèves

Une dizaine de parents d'élèves de l'école Louis Leprince Ringuet, dans le quartier de la Royale, étaient présents ce matin devant l'hôtel de ville d'Alès, pour demander un rendez-vous avec le maire qu'ils n'avaient pu obtenir auparavant. Leur revendication : la sécurisation de la zone qui borde l'établissement de leurs enfants, après que deux accidents de la route soient survenus devant l'entrée. 

Le premier accident aux abords de l'école de la Royale a lieu en mai 2013 (voir notre article). En pleine nuit, une voiture détériore les barrières de protection soudées au trottoir. Par la suite, en octobre, des coussins berlinois sont installés quelques mètres plus loin pour forcer les véhicules à ralentir. Apparemment insuffisant selon les parents d'élèves et le directeur de l'école. Lundi dernier, un deuxième accident se produit au même endroit (voir notre article), en plein après midi, devant les yeux apeurés d'une maman en poussette. En cause ; la vitesse. La limitation à 30km/h n'est que très peu respectée, et la route est en descente. Face à ce nouvel incident, et après plusieurs courriers adressés au maire, les parents demandent un rendez-vous, en vain.

Une rencontre a priori fructueuse

Ce matin, les parents ont convoqué toute la presse locale. Après quelques minutes de discussions, et alors qu'ils s'apprêtent à pénétrer dans l'hôtel de ville pour demander un rendez-vous, le maire surgit du bâtiment, en colère. "Dans un courrier, vous dites qu'on n'a rien fait pour vous, c'est inadmissible. On a mis des coussins berlinois et on a demandé un radar de feux à cet endroit", s'indigne Max Roustan. Maryse Gallien, "porte-parole" des autres mamans réfute cette affirmation. "C'est faux, Monsieur le Maire, montrez-moi cette lettre!" Après quelques minutes d'explications, Max Roustan se calme : "Vous avez raison, mais quel moyen mettre en oeuvre?, questionne t-il. "Nous voulons des ralentisseurs plus haut, avant la zone qui borde l'entrée, ou des agents de la circulation au moment de la sortie scolaire", insiste la mère de famille. Le premier magistrat de la ville change alors d'attitude : "C'est pas un problème, ça peut être fait dans la semaine!", lance t-il spontanément, avant que Pierre Viguier, directeur du pôle infrastructures, débarque sur place pour nuancer les propos d'un maire parfois quelque peu impulsif. "Le Conseil Général doit nous donner une autorisation et nous devrons signer un arrêté municipal. Ça prendra environ un mois", assure-t-il devant les journalistes. "Et en attendant?", s'interroge Maryse Gallien. "Des agents viendront faire des contrôles, mais pas forcément aux heures de sortie", annonce Max Roustan.

Quid de la route qui mène à la seconde entrée de l'école, la plus fréquentée, et dont le premier tronçon ne contient aucun trottoir? "Cette partie dépend uniquement de la mairie. Ce sera fait d'ici la fin de l'année", assure Pierre Viguier.

Les parents repartent donc avec quelques réponses, mais restent insatisfaits de celle proposée en attendant les travaux.

Quelques heures après cette rencontre, le secrétariat de l'hôtel de ville appelle Maryse Gallien, précisant que le courrier évoqué par le maire n'existe pas. "C'est juste mon appel de mardi concernant une demande de rendez-vous qui a été pris en compte", précise-t-elle. Affaire à suivre.

 Eloïse Levesque

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