Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 11.04.2014 - eloise-levesque - 2 min  - vu 550 fois

ALES. Le secours populaire cherche activement un nouveau local

Dans le local alimentaire du Secours Populaire d'Alès. DR/EL

Actuellement repartie sur 3 locaux autour du centre-ville d'Alès, l'association du Secours populaire cherche un nouvel espace depuis 4 ans pour regrouper ses activités et accueillir les bénéficiaires dans un lieu plus convivial.

Le siège du Secours populaire d'Alès s'étend sur 100 m2 et se situe rue Pablo Picasso. S'y trouvent actuellement les bureaux, la friperie, et les stocks de marchandises vendues au marché. Le local alimentaire est installé une centaine de mètres plus loin, rue Jean Moulin. Il couvre environ 50 m2. Enfin, une dépôt de meubles de 150 m2 est ouvert au faubourg d'Auvergne depuis septembre dernier. "On n'a pas assez de place pour le stock de vêtements et on aimerait regrouper l'alimentaire et la friperie. Ça serait moins fatiguant pour les bénévoles qui pourraient d'ailleurs être moins nombreux", affirme Mireille Pesenti, responsable de l'association à Alès.

De plus, selon elle, le nombre de bénéficiaires a augmenté de 20% en un an, et atteint 2000 cette année. "Notre local alimentaire est trop petit, et les gens font souvent la queue jusque sur le trottoir pour avoir leur colis".

"Non" aux Près Saint-Jean

Plusieurs opportunités se sont déjà présentées. Mais elles n'ont jamais abouti. "On avait trouvé un local à la gare mais le syndic a finalement refusé, prétextant le dérangement. C'est d'autant plus difficile que nous accueillons des personnes en difficulté et certains bailleurs ou voisins nous boycottent", assure Mireille qui cherche un plain-pied dans le centre à un prix raisonnable. "On nous a proposé de nous joindre aux associations réunies aux Près Saint-Jean, dans les nouveaux locaux. Mais nous refusons de parquer la misère. Ce n'est pas gérable. Dans le centre-ville, on a tout à proximité et c'est bien mieux. Ce n'est pas parce-qu'on s'adresse aux personnes en difficulté qu'on doit être dans un quartier populaire", lance Laurent Christien, membre du bureau. L'association a également sollicité la mairie qui a dit ne pas posséder de lieux tels que celui recherché.

La visite du député Fabrice Verdier

Alors que le député PS de la circonscription a rencontré cet après-midi les responsables de l'association, la question du local est rapidement arrivée sur la table. "C'est compliqué de trouver des locaux, beaucoup de structures similaires ont le même problème. Je ne veux pas donner de leçons à la mairie sur cette question", a précisé Fabrice Verdier.

Lors de la visite du député PS Fabrice Verdier (2e en partant de la gauche), cet après-midi. DR/EL

Eloïse Levesque

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