Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 24.11.2014 - tony-duret - 1 min  - vu 320 fois

NÎMES Le président de l'ASPIQ répond à Jean-Paul Fournier sur le pont du Paratonnerre

Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes. D.R/C.M

Dans une lettre ouverte adressée à Jean-Paul Fournier et aux médias, André Bruston, le président de l'ASPIQ (Association de prospective et d'initiative collective de Nîmes Métropole), a répondu à Jean-Paul Fournier qui, dans le dernier "Vivre nîmes" écrivait à propos du pont du Paratonnerre :" Je regrette simplement que sa réalisation ait été longtemps retardée par un recours de l’ASPIQ finalement débouté, ce qui a eu pour effet d’augmenter les coûts et de reporter la mise en sécurité du carrefour".

L'accusation de trop pour André Bruston qui réagit : " Oui les débats en justice peuvent reporter une opération; mais en faire un argument déterminant serait affirmer officiellement que les citoyens doivent toujours renoncer à se faire entendre, alors qu’ils font face à des autorités locales dont l’écoute est défaillante. Non vous ne pouvez pas imputer à l’ASPIQ l’augmentation des coûts de l’opération. Cette augmentation de 5,7 millions  à 9,5 millions d’euros, vous l’avez fait approuver par le Conseil Municipal du 4 février 2012. Or depuis le recours de 2008 l’inflation était de 5,2%., coût maximum imputable au retard. L’augmentation du projet que vous avez signée (+66% !) est  le résultat d’un projet sans commune mesure avec le projet initial, que l’Aspic a justement combattu afin de revenir à des coûts plus raisonnables pour la collectivité. Vous avez choisi un  ouvrage surdimensionné pour la sécurisation du carrefour comme pour la desserte d’un quartier de garrigues, mais en faire supporter la faute à une association citoyenne est une caricature des relations entre un pouvoir local et la société civile".

Tony Duret

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