Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 23.01.2015 - abdel-samari - 1 min  - vu 220 fois

NÎMES Exposition personnelle de l’artiste français Michel Aubry à la Chapelle des Jésuites

De gauche à droite : M. Aubry, Tables (détail), 1914-2014. Wuenheim,2008. M. Aubry, Grand Jeu, vue de l’installation à la Galerie nationale de la Tapisserie, Beauvais, 2012. Crédits: Michel Aubry.

L’École supérieure de beaux-arts de Nîmes est heureuse de présenter l’exposition personnelle de l’artiste français Michel Aubry.

Figure emblématique de l’art contemporain, Aubry joue avec les perceptions du spectateur créant des installations surprenantes et sublimes. Les étudiants de l’Esban ont travaillé étroitement avec l’artiste sur son exposition à la Chapelle des Jésuites, celle-ci s’inscrit dans le projet pédagogique de l’école. L’ARC Pratiques de l’exposition permet en effet aux étudiants de se confronter, depuis la conception jusqu’au montage final, aux questions et enjeux de divers types d’expositions. Michel Aubry s’attache à l’archéologie matérielle de l’histoire récente, pour élaborer à partir d’elle d’énigmatiques récits visuels et sonores. Sous-jacente à l’exposition organisée par l’Esban, la référence à la guerre emprunte la forme de fragiles objets rouillés, que l’artiste a collectés sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale. Il installe ceuxci sur les structures pentagonales de Tables, qui, à l’instar du Lustre qui les surplombe, résulte de l’assemblage de piquets et de réseaux de tranchée. Les tapis afghans déployés au fond du cœur entretiennent également un lien direct avec la guerre : à la demande des envahisseurs soviétiques, les ornements traditionnels y ont été remplacés par des patterns de tanks, d’hélicoptères et d’armes. Réactivant ces objets chargés d’une archaïque modernité, Michel Aubry offre au spectateur l’image d’un monde instable, aussi absurde et précaire que mystérieux.

Exposition réalisée dans le cadre de l’ARC (Atelier Recherche et Création) Pratiques de l’exposition

Exposition du 24 janvier au 1er mars 2015

Vernissage le vendredi 23 janvier à 18h

Chapelle des Jésuites, 17 Grand’Rue - Nîmes

Abdel Samari

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