Après Nîmes le 30 avril dernier, c'est à Alès que les élus et parents d'élèves de la vallée Borgne ont manifesté ce matin. Ils poursuivent leur combat contre la fermeture d'une classe à la rentrée prochaine.
Une soixantaine de manifestants et les élus des quatre communes qui composent le regroupement pédagogique de la vallée Borgne se sont rassemblés ce mardi à Alès devant les locaux de l'inspection d'académie. Le directeur académique de l'éducation nationale a confirmé que la classe de l'Estréchure, qui rassemble 13 élèves, fermerait ses portes en septembre. La nouvelle passe mal du côté des parents d'élèves qui multiplient les actions depuis plusieurs semaines. Ils craignent que cette fermeture entraîne celle des autres classes de la vallée.
"Nous réclamons que notre territoire soit reconnu en zone rurale pour avoir un seuil d'effectifs plus bas et préserver nos écoles. Aujourd'hui nous sommes classés en zone péri-urbaine et on nous applique des quotas à 24 élèves", explique Ségolène Rocher, parent d'élève. Le conseiller départemental du canton, la ministre de l'éducation nationale mais aussi le président de la République ont été sollicités par les parents, les élus et le député William Dumas. Mais pour l'instant, la décision est maintenue. Ce matin à Alès, les manifestants ont tenté d'entrer en contact avec le personnel de l'inspection d'académie. "Ils ont des directives de leur directeur, ils ne nous ouvriront pas leur porte", râle une maman. Le combat n'est pas encore terminé.
