FAIT DU JOUR Rencontre avec l'autre Max Roustan
Demain, Max Roustan fêtera ses 20 ans à la tête de la capitale des Cévennes. A défaut d'avoir pu l'interviewer pour dresser un bilan de ses années de mandat, nous avons rencontré son homonyme. Le hasard fait bien les choses : l'autre Max Roustan, âgé de 94 ans, est né à Alès. Il vit aujourd'hui dans les Hautes-Alpes.
Max Roustan. L'un est maire d'Alès depuis 20 ans, l'autre y a passé les 17 premières années de sa vie. Le premier n'a pas suffisamment de temps à accorder à Objectif Gard pour évoquer les belles actions qu'il a mené dans cette ville, le second, bien qu'il vive à plus de 200 km de là, aimerait pouvoir en parler pendant des heures.
Né le 11 février 1922 dans la rue Sauvages, Max Roustan donnerait n'importe quoi pour revenir fouler le sol alésien une dernière fois. Cette ville, il l'a quittée il y a déjà bien longtemps. Mais ses souvenirs d'enfance sont intacts. « J'habitais avec ma mère sur l'avenue d'Anduze. Mon oncle tenait un magasin de graines potagères dans la rue où je suis né. Et moi, j'allais au lycée Jean-Baptiste Dumas, qui avait une certaine réputation à l'époque », se remémore t-il.
Mais ce dont il se rappelle le plus, et avec beaucoup de nostalgie, ce sont les après-midi passées avec ses copains au bord du Gardon d'Anduze. « Nous allions nous baigner à côté de la bambouseraie. Il y a des coins magnifiques dans les Cévennes. Heureusement d'ailleurs, car Alès n'a jamais été une jolie ville. Au niveau de l'architecture, ce n'était pas terrible ». Logique, puisque notre Max Roustan à nous n'était même pas né. A cette époque, le maire s'appelait Fernand Valat et était un instituteur très engagé dans les luttes syndicales. « Je crois qu'après lui c'est Gabriel Roucaute qui a été élu. C'était une ville très rouge, mais il me semble que c'est plus le cas maintenant avec mon homonyme ! » sourit-il.
Après un passage à la faculté de Montpellier pour ses études, Max Roustan part à Lyon pour faire une école dentaire. Puis il s'installe avec son épouse dans les Hautes-Alpes, où il exerce le métier de dentiste toute sa vie. N'ayant plus d'attaches en Cévennes, il n'a plus remis les pieds à Alès depuis le début de la seconde guerre mondiale. « Ah si je pouvais y revenir pour voir à quoi la ville ressemble. J'ai presque un siècle maintenant, il faudrait venir me chercher en hélico... » rêve t-il. L'hélico, une idée que le maire d'Alès aurait pu avoir pour faire son entrée sur le parvis de l'hôtel de ville demain soir.
Elodie Boschet
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