Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 13.09.2015 - abdel-samari - 1 min  - vu 115 fois

TRAIT POUR TRAIT Dix-neuf élus font les frais de l'insatiable guerre Fournier-Lachaud

Nouvelle tempête politique à Nîmes Métropole. Souvenez-vous, au coeur de l'été peu après le décès du maire de Serhnac, le préfet du Gard avait averti l'Agglo que le nombre de 96 délégués communautaires - issus des 27 communes qui composent l'EPCI - ne respectait plus le cadre fixé par le Conseil constitutionnel et la loi votée en mars à l'Assemblée nationale. Muni de son bâton de pèlerin, Yvan Lachaud est parti convaincre la mairie de Nîmes (ville centre) de se ranger derrière le nombre de 94 élus, soit le seuil maximum que la loi permettait.

Dès lors, les tractations sont allées bon train pour voir quelle situation était la plus profitable pour chaque composante de la majorité. La sentence est finalement tombée jeudi  : l'Union Pour Nîmes Métropole - dont est membre le sénateur-maire Jean-Paul Fournier - a opté pour 77 élus, soit le seuil minimal. Si bien qu'aujourd'hui, 19 élus doivent faire leur valise et dire adieu au Colisée. Dix-neuf élus qui vont devoir se séparer de leurs travaux en cours… Dix-neuf élus qui paient très certainement les tensions entre l'exécutif de la ville et celle de l'Agglo. Dix-neuf élus, dont une partie dans l'opposition qui a découvert son sort dans les journaux… A Nîmes Métropole, il y a très certainement de l'art, mais peu de manières.

Lire aussi : NÎMES METROPOLE La majorité des maires favorables au seuil de 94 élus

Abdel Samari

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